Ce sont les secteurs des télécoms, santé et biens de grande consommation qui ont animé le bal des OPA rapporte l’étude. Dernière nouvelle en la matière, American Apparel, qui a été recherché lundi à Wall Street, le groupe ayant expliqué avoir reçu une proposition de rachat valorisant le fabricant de prêt-à-porter entre 1,30 et 1,40$ par action.
Les entreprises partent à la chasse à la proie pour assouvir leur quête de relais de croissance et de productivité. Et également pour s'assurer la suprématie sur le marché sur lequel la société opère. C’est notamment le cas dans le secteur des télécoms. L’étude de Thomson Reuters revient en effet sur la méga OPA de Comcast sur Time Warner Cable. Le premier a mis sur la table la coquette somme de 45 milliards de dollars pour s’offrir environ 30% du marché de la télévision payante aux Etats-Unis.
C’est aussi le cas pour Holcim et Lafarge qui se sont mariés pour bétonner leur position dominante dans l’industrie du ciment. Cette union entre ces deux poids lourds du ciment va ainsi donner naissance à un colosse du béton qui pèsera 32 milliards d'euros de chiffre d'affaires (avant cessions) et comptera 130.000 salariés, dans 90 pays.
En revanche, d’autres sociétés ont préféré faire marche arrière que de se heurter à un mur à l'exemple de ce qu'a tenté Iliad avec T-Mobile US. Il faut dire que l'annonce début août du projet de Free de racheter la filiale américaine de Deutsche Telekom avait été très mal accueillie par les investisseurs, le titre lâchant près de 15% suite à cette nouvelle. Et pour cause, le morceau T-Mobile US est trop gros à avaler pour Iliad, le dernier opérateur à être arrivé sur le marché de la téléphonie mobile en France.
Pour autant, cette belle dynamique sur le marché des OPA risque de retomber comme un soufflé sur fond de chute des cours du pétrole de crise économique russe.
