La Bourse d'Athènes évolue en très forte baisse, et dégringole de 7,3% à 808,46 points une heure et demie avant un vote crucial du Parlement, dont l'issue pourrait favoriser l'accession au pouvoir du parti anti-austérité ancré à gauche, baptisé Syriza.
Les 300 députés doivent voter à midi pour élire le nouveau président de la République. Si 180 sur les 300 députes n'approuvent pas le candidat choisi par le gouvernement, l'ancien Commissaire européen Stavros Dimas, il y aura dissolution, suivie d'élections législatives.
Or, si les élections législatives ont lieu, on connait d’ores et déjà le grand favori qui n’est autre que Syriza, le parti de gauche radicale dirigé par Alexis Tsipras. Parmi les mesures envisagées, Syriza prône avant tout d’en finir avec la politique de rigueur, mis en place par la Troïka.
Depuis 2010, la troïka, à savoir l’UE, la BCE et le FMI ont accepté de prêter jusqu'à 240 milliards d'euros à la Grèce, mais en échange de réformes drastiques, qui ont entraîné des coupes de salaires et la montée du chômage à plus de 25%. Un carcan dont beaucoup de Grecs semblent aujourd'hui désireux de se débarrasser en votant pour les partis anti-austérité comme Syriza.