Après des semaines d'examen au Parlement, la loi Macron doit être votée demain. Malgré l'opposition des frondeurs d'opérette et l'opposition de l'opposition qui s'opposer parce que c'est l'opposition. Je vous avoue que je suis partagé. Quand on réclame des réformes on se doit d'applaudir toute initiative qui va dans le bon sens, mais cette loi reste anecdotique et très largement insuffisante.
Il a fallu des semaines, des mois mêmes pour examiner le projet de Loi Macron à l’Assemblée. Et à la veille du vote, on peut se sentir partagé entre des sentiments totalement contradictoires. Quand on regarde les textes et notamment la mesure phare, l’ouverture le dimanche dans les zones touristiques internationales et les fameux 12 dimanches dans les villes, on est quand même tenté de se dire : tout ça pour ça ? La France est bloquée. Bloquée principalement par sa législation du travail qui pèse sur les entreprises. Et la loi Macron ne s’est pas attaqué aux problèmes de fond, ce n’est pas avec des autocars, des dimanches, et un petit contrôle des tarifs des notaires qu’on va révolutionner l’économie du pays.
C’est pour cela que le sentiment est contradictoire. On ne peut appeler de ses vœux des réformes en France et ne pas applaudir quand un ministre de l’Economie a le courage de se battre pour donner une nouvelle impulsion.
Ce qui me gêne c’est que ce qui sera voté demain est au mieux le premier volet d’un plan de réformes nécessaires alors que le gouvernement considère que ce sera Le plan de réforme du quinquennat et le dernier. Bruxelles et les entreprises devront se contenter de ça. Et en plus, grâce au triptyque euro/pétrole/taux, la croissance va repartir sur la période qui va jusqu’aux élections de 2017, il n’y aura aucune pression pour faire plus. Bravo donc à Emmanuel Macron. Si ce n’est qu’un début et qu’il va continuer le combat, tant mieux. Mais si c’est tout ce qu’il a dans sa manche et que ni le droit du travail, ni les dépenses publiques ne seront traités, la loi Macron n’aura été qu’une offensive marketing.
Et malheureusement une seule question: à qui le tour ?
1964. Michele Ferrero remplace le chocolat, trop cher, par des noisettes dans sa pâte à tartiner. 2015: il meurt à 89 ans. Fortune estimée de la famille: 20 milliards d'euros. C'était l'homme le plus riche d'Italie.
La Bourse de Paris a encore progressé d'environ 1.5% cette semaine. Plus de 11% sur l'année après la trêve, provisoire, en Ukraine et le changement de ton du gouvernement Grec face à l'Europe.
Mélenchon a été reçu à l'Elysée pour défendre la position du gouvernement Grec. Maintenant c'est sûr, il croit vraiment qu'il a gagné les élections.
dans le Parisien
Aux prochaines élections départementale, si un candidat du FN était face au PS au second tour, 37% des électeurs UMP voteraient pour lui, 27% seulement pour le PS et 36% s'abstiendraient. 42% de ces mêmes électeurs sont prêts à voter FN à une élection départementale ou régionale. La digue a cédé.
Après le dernier coup d'état, le Yemen a officiellement explosé. La Libye est en plein chaos.
Macron vient à peine de faciliter le passage du permis de conduire qu'il ne va plus servir à rien. Après Google, c'est Apple qui selon le Wall Street Journal bosse sur une voiture électrique et autonome. Alors, Google car ou I car ?
En 6 mois le pétrole avait perdu 60%. Depuis le début Janvier, il a repris plus de 30%. Ne cherchez pas à comprendre.
VOILA C'EST TOUT
BONNE JOURNEE
MAY THE FORCE BE WITH YOU