Il fait beau. Les marchés montent. Les investisseurs ont le sourire.
Les gérants sont euphoriques.
Les commentateurs sont béats.
Tout cela me déprime.
Les marchés heureux m’ennuient.
Comme disait un de nos grands penseurs,
Johnny Hallyday,
« Il n’y a que les cons qui sont heureux tout le temps ».
Alors moi je regarde les trains passer.
Je me mets parfois en travers,
Comme avec l’euro,
Et ils me roulent dessus
Mais je respire toujours.
Mal.
Mais je respire.
Trop d’optimisme tue l’optimisme.
Je vais revoir Tatie Danielle.
ça va me détendre.