Après sa forte hausse de la veille, l’heure devrait être aux prises de bénéfices à Wall Street. Si la Fed a retiré le mot « patient » de son communiqué, ce qui ouvre la voie à un premier relèvement des taux directeurs, la révision en baisse de ses projections de croissance et d'inflation laisse penser que ce premier relèvement n’interviendrait pas avant le septembre. Un ton accommodant qui a permis à l'indice Dow Jones de bondir de 1,27% à 18.076,19 points.
Mais aujourd’hui, la réjouissance laisse place à la réflexion, les indices devraient ouvrir en légère baisse. L’indice Dow Jones cédait 34 points, soit 0,19%, à 17 955 points. Le Standard & Poor's 500 perd 5 points, soit 0,24%, à 2.087 points, et celui sur le Nasdaq 100 recule de 2,75 points à 4.417 points.
Sur le front économique, le nombre d'actifs américains effectuant une première demande d'allocation chômage a légèrement augmenté la semaine dernière, tout en restant sous la barre des 300 000 signes que l'économie crée des emplois.
Le nombre de premières demandes d'allocation chômage a donc progressé de 1.000 la semaine dernière pour s’établir à 291.000, un niveau proche des attentes, le consensus tablant sur 292.000 nouvelles demandes d'allocation chômage la semaine dernière.
Le nombre de la semaine précédente a été révisé en hausse, à 290.000 contre une estimation initiale de 289.000.
Le déficit américain des comptes courants pour le quatrième trimestre 2014 est en revanche ressorti en nette hausse à 113,5 Mds$, 98,9 Mds$ pour la lecture révisée du 3ème trimestre. Une mauvaise nouvelle car le consensus tablait sur 105 Mds$, la hausse du déficit est donc bien plus importante que prévu.
Du coté des valeurs, Apple s'inscrit en hausse de 0,2% en préouverture, alors que l'action du fabricant de l'iPhone doit faire ses débuts au sein de l'indice Dow Jones en remplacement de AT&T, qui cède de son côté 0,15%.
L'action Nike gagne 0,2%. Le fabricant d'articles de sport doit publier ses résultats du troisième trimestre après la clôture de Wall Street. Les analystes s'attendent à un bénéfice de 85 cents par action sur la période.
Le titre Hewlett-Packard est quasiment stable, alors que le groupe informatique a annoncé son intention de relever son dividende trimestriel de 10%, à 17,6 cents par action
