Le feuilleton grec continue d’alimenter l’aversion au risque. Le marché parisien clôture en forte baisse de 1,28% à 4857 points. Alors que le dossier grec n’a pas évolué d’un pouce ce week-end, Paris et Berlin ont remis la pression sur le gouvernement de M. Tsipras, exhortant la Grèce et ses créanciers à parvenir à un accord très rapidement. Car le temps presse, Athènes doit rembourser 1,5 milliards d’euros d’ici la fin juin au FMI.
"Nous voulons que la Grèce reste membre de la zone euro mais nous adoptons la position claire selon laquelle la solidarité avec la Grèce exige que la Grèce fasse des propositions et applique des réformes", a ajouté Angela Merkel.
Les discussions se sont même envenimées ce week end M. Juncker, le président de la commission européenne ayant accusé M. Tsipras d’avoir menti lors de leur rencontre à Bruxelles, à l’issue de laquelle M. Tsipras a rejeté un projet d’accord qualifiant les propositions des créanciers d’« absurdes ».
Même le président américain Barack Obama s’en est mêlé en jugeant que la Grèce allait devoir faire "des choix politiques difficiles" pour aboutir à un accord qui permette de débloquer les milliards d'euros dont le pays a besoin en urgence.
Coté valeurs, Soitec qui va quitter l’indice SBF 120 bondit de 6,58%, à 0,81 euros.
A contre-courant du marché, le secteur parapétrolier se distingue en nette hausse. GTT bondit de 3,91%, à 55,81 euros, Rubis gagne 2,4%, à 62,42 euros, suivi de Technip grimpe de 0,8%, à 59,54 euros.
A l’inverse, le secteur automobile est mal orienté. Faurecia et Montupet se distinguent parmi les plus mauvaises performances avec des replis respectifs de 4,16% et 3,2%. Peugeot et Valeo redonnent respectivement 2,78% et 2,71%.
Sur le marché des changes, l’euro grimpe de 1,09%, à 1,1234$ et s’adjuge 0,66%, à 140,51 yens. Le dollar quant à lui consolide. Il perd actuellement 0,45%, à 125,07 yens.
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