Lundi 06 juillet

Les Grecs ont voté massivement pour le NON. Un score sans appel. Et une victoire incontestable pour Tsipras. Seulement voilà. Les dirigeants Grecs nous expliquent maintenant que ce NON est en fait un OUI massif à l'Europe,à une Europe version Grecque et pas Allemande. Il nous reste deux solutions :Organiser un référendum européen sur le maintien de la Grèce. Ou organiser tout de suite le Grexit.

C' EST CLAIREMENT NON

On peut déjà tirer quelques enseignements quelques heures à peine après le vote massif des Grecs en faveur du non. Une fois de plus, contrairement aux apparences, certains éléments de la situation sont clairs. Le premier enseignement est qu’il ne faut pas faire de prévisions car toutes les prévisions, toutes, sur la Grèce se sont révélées fausses depuis 6 mois. Mais cela n’empêche pas de faire quelques constatations essentielles. On sait maintenant que non en Grec et en Allemand ne veut pas dire pareil.

Varoufakis qui vient de démissionner nous a expliqué que non c’était en fait Oui à l’Europe alors que les Allemands ont compris que non c’était non. On sait aussi que c’est une fois de plus l’Allemagne qui a dans les 48 heures, toutes les cartes en main et qu’en Allemagne beaucoup pensent que ce non Grec est l’opportunité rêvée de construire une Europe resserrée plus forte, sans la Grèce, et avec une convergence plus marquée.

POUR LA FRANCE NON C'EST OUI

Mais la France n’est pas d’accord.

C’est un des autres enseignements de cette crise. La France n’a pas le droit au chapitre. Elle s’est illustrée depuis des semaines par des prises de positions à géométrie variable. La trouille face à l’inconnu, l’incapacité à prendre des décisions et cette recherche obsessionnelle du compromis, aussi mauvais soit-il, nous disqualifie. La grande majorité des pays de la zone euro est derrière ses deux leaders, Angela Merkel surtout et Mario Draghi.

OUI AU GREXIT

Le Grexit est-il inévitable?

Comme je vous l’ai dit, l’enseignement principal est qu’il ne faut pas faire de prévisions. En revanche, on peut se contenter de constater que les Grecs ont bien compris qu’ils votaient pour ou contre la zone euro et qu’ils ont voté contre, que l’Europe se devra de ce fait, faire une ultime proposition à la Grèce sans renégociation de la dette que Tsipras ne devrait pas pouvoir accepter, que la BCE a les moyens d’empêcher toute contagion de la crise Grecque et que nous pouvons enfin compléter le dispositif de la zone euro qui prévoyait l’entrée des pays mais pas leur sortie. Je lis et j’entends partout que le « non » Grec ébranle l’Europe. C’est faux. Le « non » Grec ébranle la Grèce et renforce l’Europe

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