Le dollar américain repart en vive hausse, dopé par l’optimisme béat des investisseurs qui rentrent sur les marchés actions. Après le Nikkei qui s’est envolé de 7,71%, l’une des meilleures séances depuis 2008, et l’Europe qui s’inscrit en vive hausse, c’est au tour de Wall Street de leur emboiter le pas et d’ouvrir en nette hausse. Le Dow Jones rattrape ses pertes de la semaine dernière et grappille 0,19% après avoir gagné 2,42% la veille ce qui lui permet de rallier le seuil des 16 500 points.
Par conséquent, la monnaie unique repartait à la baisse face au dollar et repassait de nouveau sous la barre des 1,12 dollar malgré de nouveaux appels lancés à la Fed pour qu'elle ne relève pas ses taux courts.
L’euro qui recule de 0,59% s’échange désormais autour des 1,1138 $. En revanche il s’adjuge 0,53%, à 134,925 yens. C’est donc le billet vert qui a le vent en poupe aujourd’hui sur le marché des changes. La devise de l'oncle Sam s'adjuge 1,07% et repasse au dessus du seuil des 121 yens.
Pourtant aucun indicateur macroéconomique ne vient justifier cette poussé du dollar, à l’exception d’un regain d’appétit pour le risque.
La principale raison de ce retour au risque est liée à l’annonce par Pékin de nouvelles mesures d’assouplissement budgétaire. D’autre part, la montée du dollar est due à l’anticipation de voir la Fed de relever ses taux directeurs d’ici la fin de l’année alors que l’économie américaine parait suffisamment solide.
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