Vivendi est une nouvelle fois aux manettes. Et cette fois-ci, l’expression prend tout son sens puisque le groupe de médias fait son retour dans l’univers du jeu vidéo en prenant des parts dans Ubisoft et Gameloft, deux éditeurs « au savoir-faire mondialement reconnu dans les jeux vidéo ». L’investissement représente 160 millions d’euros. Une somme minime par rapport à l’important trésor de guerre amassé par Vivendi. Le groupe peut se permettre de continuer ses emplettes, fort d’une trésorerie confortable de près de 9 milliards d’euros grâce aux multiples cessions récentes, à l’image des opérateurs SFR en France et GVT au Brésil.
Vivendi de retour dans la partie
Vivendi revient dans la partie faisant l’acquisition de respectivement 6,6 % et 6,2 % des éditeurs français Ubisoft et Gameloft. Le groupe piloté par Vincent Bolloré n’évolue pas en terres inconnues. En 2013, le groupe avait cédé 85 % de l'américain Activision Blizzard, numéro un mondial du jeu vidéo, l’éditeur de la célèbre franchise Call of Duty. Si cette prise de participation semble minime au premier abord, Vivendi a derrière cette entrée par la petite porte, une tactique bien rodée. Pas de montée directe à 20% du capital. Non. Le groupe piloté par Vincent Bolloré s’évertue à ne pas se montrer trop agressif vis-à-vis des sociétés visées par son grand appétit. En témoignent les récentes montées progressives au capital de Telecom Italia.
>> La stratégie actuelle de Vivendi confirme son positionnement en tant que créateur de contenu et média à part entière. Et comme la foudre, on ne sait pas où Vincent Bolloré décidera de frapper la prochaine fois. Positif
