Les investisseurs s’en lèchent les babines ! La publication d’Elior est d’un très bon goût avec l’annonce de comptes annuels de très bonne facture et d’un relèvement de son dividende. Ce sont les actionnaires qui vont être contents. Dont nos abonnés…
Objectifs atteints
Elior est parvenu à réaliser ses objectifs annuels. Voire à les dépasser pour la croissance organique, ressortie à 3% au lieu des 2% attendus par le groupe de restauration collective. Au cours de l'exercice, des contrats significatifs ont été signés en restauration collective, notamment avec La Poste, les cliniques Vedici et Safran en restauration collective et en services en France, l'hôpital Can Misses en Espagne, le musée du Vatican en Italie, la cathédrale St Albans au Royaume-Uni, ainsi qu'en restauration de concession avec l'aéroport de Los Angeles et la SNCF Gare & Connexions.
Ailleurs dans les comptes, l’optimisme est de mise avec un bénéfice net part du groupe qui a fortement progressé à 107 millions d'euros au terme de son exercice 2014/2015, clos fin septembre, contre 48 millions un an plus tôt. L'Ebitda consolidé s'établit pour sa part à 475 millions d'euros et le chiffre d'affaires à 5,67 milliards d'euros, soit une marge d'Ebitda stable à 8,4%.
>> Retrouvez notre conseil Gestion PEA sur Elior
Tsubaki
Les chantiers du programme de transformation Tsubaki ont été annoncés en septembre. Le groupe en attend les premiers bénéfices dès l'exercice 2015/2016. Pour l’exercice en cours, Elior anticipe une croissance organique supérieure à 3% hors effet des sorties de contrats volontaires dont l'impact sera inférieur à 150 points de base, un taux de marge d'EBITDA au-dessus de 8,6%, soit a minima une progression de 20 points de base, ainsi qu'une croissance significative du résultat par action et du résultat net par action ajusté.
Pour y parvenir, le groupe prévoit la coquette somme de 1 milliard d'euros qui sera allouée à des opérations de croissance externe. Une force de frappe supplémentaire qui devrait permettre à Elior d'augmenter son chiffre d'affaires de 6 à 8% d'ici à 2020. Les acquisitions prévues au programme feront l'objet d'une approche « sélective ».