Mois après mois, l’inflation brille par son absence. La BCE a beau tout mettre en œuvre pour soutenir l’indice des prix dans la région, en rachetant près de 60 milliards d’euros d’actifs par mois, rien n’y fait. Pas étonnant dans ce contexte que la monnaie unique renoue avec sa tendance baissière. Une excellente nouvelle pour nos abonnés qui ont parié sur la baisse de la paire euro-dollar ,que vous pouvez retrouver ici
La première estimation de l'inflation annuelle est ressortie à 0,2% seulement au mois de décembre selon Eurostat. L'inflation de base s'établit à 0,9%. C’est un peu en dessous des attentes, le consensus tablant sur une hausse de 0,3% et 1%.
Sans surprise, c’est l’énergie, et notamment le recul des prix du pétrole qui a pesé sur l’inflation ; En revanche, l'alimentation, l'alcool et le tabac devraient connaître le taux annuel d'inflation de 1,2%,( comparé à 1,5% en novembre), suivis des services (1,1%, vs 1,2% en novembre). L’énergie de son côté accuse une baisse de 5,9% en décembre, comparé à une chute de -7,3% en novembre.
Quoi qu’il en soit, avec le repli du pétrole, les forces de la déflation sont toujours aussi palpables en zone euro. Pas étonnant dans ce contexte que la monnaie unique renoue avec sa tendance baissière.
La principale raison de ce mouvement baissier, c’est bien sur l’engagement chaque fois renouvelé de la part de la Banque centrale européenne pour lutter contre la faiblesse de l’inflation au sein de la zone euro. A l’inverse de la banque centrale américaine qui de son côté a relevé pour la première fois depuis 2006, son taux directeur, un facteur de soutien au dollar.
Pas étonnant face à cette divergence des politiques monétaires que l’euro redonne du terrain face au dollar. L’euro cède 0,62% pour revenir à 1,0763$. Il chute par ailleurs de 0,86% face au yen, à pour revenir au contact des 128,26 yens.
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