Oui.Vous avez bien lu. A l'heure où les marchés craignent un ralentissement économique aux États-Unis,voire une récession, certains spécialistes des taux d'intérêt ont décortiqué les données macro-économiques et sont parvenus à une conclusion surprenante :il y a un risque d'accélération de l'inflation aux États-Unis si le cours des matières premières se stabilisent. Du fait de la hausse des salaires.
Vous savez, sur les marchés, il y a des grands thèmes d’investissement qui circulent régulièrement. Ils sont tout d’abord murmurés par quelques spécialistes, puis on les lit dans les rapports des grandes banques américaines comme Goldman, puis ils se transforment en tendances de marché populaires. Pour qu’ils intéressent, il faut qu’ils surprennent. ET celui-ci est très surprenant. La crainte actuelle des marchés c’est bien évidemment la déflation dans les pays développés avec une croissance molle, avec en particulier un risque de récession aux États-Unis. Eh bien pas du tout nous disent quelques grands pros du marché des taux d’intérêt. Le risque aux États-Unis n’est pas la déflation mais l’inflation ! C’est un scoop ça non ?
Sur quoi s’appuie ce raisonnement ?
En fait l’inflation basse aux États-Unis n’est due qu’à la baisse du pétrole et des matières premières. En dehors de ces éléments, l’inflation de base est supérieure à l’objectif de 2% de la FED. Vendredi dernier elle a même atteint les 2.3%. Si le pétrole venait donc à se stabiliser, on pourrait avoir une vraie poussée d’inflation. Une inflation qui serait drivée par un taux de chômage proche du plein emploi et donc une forte augmentation des salaires, qui a d’ailleurs déjà commencé. Si l’inflation dérape à la hausse aux États-Unis, contre l’attente du consensus, la Banque centrale devra continuer à remonter ses taux d’intérêt. En juin ou au deuxième semestre de l’année. Cela prendrait tous les marchés à contrepied et provoquerait une belle pagaille. A suivre...
Comme nous vous l'annoncions hier matin, le sterling a chuté à la suite de la prise de position en faveur du OUT de Boris Johnson. Ce qui a été en revanche très surprenant c'est la bonne tenue des indices boursiers. Ils ont progressé hier de près de 2% en moyenne ignorant les risques de Brexit. Très surprenant.
c'est dans le FT qu'on trouve la meilleure analyse sur les scénarios possibles post Brexit. 3 scénarios: 1. Booming Britain avec le pays qui profite à plein de son indépendance retrouvée, 2: Troubled transition: une période d'agitation pour le temps d'adaptation puis une situation qui ne changera pas vraiment, 3: Disastrous decision: l'économie britannique plonge du fait notamment de la chute de ses échanges avec l'Europe. Le FT semble pencher pour le scénario 2.
A partir d'aujourd'hui vous allez apprendre à avoir un air cool alors que vous ressemblez à un premier de la classe coincé de Versailles: Bruno Le Maire annonce sa candidature aux primaires. La première étape d'une transformation réussie: enlever sa cravate. On attend avec impatience la suite.
La gauche de la gauche et les syndicats étaient parvenus à émasculer la loi Macron. Ils vont tenter la même chose avec ce qui, pour l'instant, ressemble à une vraie réforme du droit du travail. On va pouvoir tester à nouveau leur pouvoir de nuisance.
Hier, l'Agence Internationale de l’énergie a sorti un rapport dans lequel elle explique que l'offre et la demande de pétrole devraient se rééquilibrer à partir de 2017. Quand on regarde les titres des journaux sur le sujet, on a l'impression qu'ils n'ont pas lu le même rapport. Les Echos "Pourquoi les prix du pétrole vont rester bas"; Le Figaro:"Les prix du pétrole devraient rebondir à partir de 2017"; le FT "Oil glut to be deeper in 5 years" (Note de moi: Glut= surabondance). Le WSJ: "Global oil supply and demand will rebalance in coming years".
Il ne vous reste plus qu'à choisir votre camp.
Je vais peut-être revoir The Mask sur Gulli.
Le nombre de grossesses à plus de 45 ans. Multipliées par 2.5 en 15 ans. Et le nombre d'accouchements à plus de 50 ans multipliés par 3.5 sur la même période. Le record selon le Parisien: Une indienne de 70 ans qui a eu des jumeaux en 2008.
HSBC a publié une perte trimestrielle de 858 millions de dollars alors que les analystes attendaient un profit. On a également appris que la banque était sous enquête des autorités américaines pour sa politique de recrutement en Asie de personnes très proches des gouvernements...Pratique pourtant pour faire du business.
Selon les Echos, la résidence principale représente la moitié du patrimoine des ménages Européens. Plus surprenant le taux de détention de la résidence principale: avec nos 55%, nous sommes loin derrière l'Espagne (83%), la Grèce (72%) et l'Italie (69%) mais devant l'Allemagne et ses 44%. Une des raisons, comme en Allemagne, est l'importance en France du logement social.
VOILA C'EST TOUT
BONNE JOURNEE
MAY THE FORCE BE WITH YOU