Pour ceux qui en doutaient encore, les fluctuations des dernières semaines sur le marché du pétrole sont la preuve que c’est l’Arabie Saoudite qui mène le jeu. Il a suffi d’un appel au gel de la production il y a quelques jours pour provoquer un rebond de 20% des cours et hier il a suffi d’une déclaration du puissant ministre du Pétrole pour que les cours replongent de 6%.
Mais quelle déclaration ! Le ministre a été d’une transparence totale sur la stratégie de l’Arabie Saoudite. Il s’en est tout d’abord pris aux États-Unis et à ses producteurs de gaz et pétrole de schiste. Il a pris soin de préciser que son pays n’était pas en guerre avec les États-Unis, mais il a tout de même dit qu’il n’était pas question pour l’Arabie Saoudite de faire remonter les cours du pétrole pour permettre aux producteurs américains de devenir rentables. Pour lui, et ce sont ses termes, soit les producteurs de schiste américains trouvent un moyen de produire moins cher, soit ils doivent disparaître.
Donc pas de réduction de la production de pétrole?
Il joue sur les mots. Pas de réduction mais un gel de la production. Après les États-Unis, il a visé l’Iran et ses alliés. Il juge qu’il n’y a pas suffisamment de bonne volonté et de confiance entre les producteurs de pétrole pour permettre une réelle baisse de la production. Il propose donc d’abord de tester le gel de la production avant d’aller plus loin. L’Iran lui a tout de suite répondu qu’un gel seul était risible et que seule une réduction de la production par l’Arabie Saoudite permettrait de faire remonter les cours. L’Arabie Saoudite va vouloir conserver un plancher autour des 25/30 dollars. Même si elle dit qu’elle peut supporter un pétrole à 20 dollars, et c’est vrai, elle a intérêt à voir les cours se stabiliser. Se stabiliser mais pas trop remonter. Tant qu’elle n’aura pas fini de mettre à genoux l’industrie du schiste aux États-Unis et tant qu’elle pourra limiter les revenus pétroliers iraniens. Hier les masques sont officiellement tombés.
La livre sterling continue sa chute. Elle est passée ce matin en dessous de 1.40 dollar, son plus bas niveau depuis 7 ans. Les sondages, qui en plus se trompent systématiquement dans ce type de suffrages, ne donnent aucun résultat clair sur le Brexit. Les craintes de Brexit vont donc durer jusqu'au 24 Juin.
La Deutsche Borse veut avaler le London Stock Exchange. Même si ce deal est présenté comme un deal entre égaux, les Allemands sont à la manœuvre pour créer un champion européen. Les actions des deux groupes ont flambé hier.
Mars et ça repart... Il a suffi qu'un gourmand allemand trouve un petit bout de plastique rouge dans une barre de Snickers pour que Mars rappelle dans 55 pays plus de 4 millions de barres chocolatées fabriquées par l'usine dans laquelle l'incident se serait produit. C'est ça la globalisation. L'effet papillon ou l'effet plastique.
Selon l'Unedic, pas d'inversion de la courbe du chômage avant, au moins, 2017. En 2016 peut-être 25,000 chômeurs de moins, seulement, et encore uniquement grâce à la manipulation sur la formation. C'est la mauvaise nouvelle. La bonne, c'est que dans ce cas, Hollande ne se présenterait pas.
Les Français continuent à voter massivement pour une sortie du Livret A. En Janvier 800 millions d'euros ont quitté le petit livret rouge, 320 millions le livret de développement durable. Même à 0.75%, toujours mieux que zéro ou un taux négatif, les Français n'en veulent plus. Ils préfèrent se reporter sur l'assurance vie. Et notamment le contrat d'assurance-vie que nous avons spécialement concocté pour vous : Cliquez ici pour recevoir une documentation gratuite
a repris du service hier. La Belgique ferme temporairement sa frontière avec la France par peur d'un afflux de réfugiés en cas d'évacuation de la "jungle" de Calais.
Aux États-Unis, une catégorie d'emplois explose depuis la crise de 2007. Les femmes de plus de 65 ans. En 1992, une femme sur 12 travaillait au-delà de 65 ans. Aujourd'hui c'est une femme sur 7. Et en 2024 ce sera une femme sur 5. Soit 6.3 millions de femmes obligées de travailler faute de retraite et faute d'épargne.
Excédent public. Un terme que nous ne connaissons plus en France depuis 1974. L'Allemagne a affiché hier un excédent public en 2015 de 19.4 milliards d'euros, soit 0.6% du PIB. Et ce, malgré le coût d'accueil des réfugiés. Même les comptes des régions sont à l'équilibre. Bluffant. Mais continuons à nous enfoncer sans nous inspirer des solutions allemandes.
VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE
MAY THE FORCE BE WITH YOU