Incroyable mais vrai ! La croissance française va donner un gros coup d’accélérateur en 2017. L’INSEE table en effet sur une hausse de 1,6% du PIB cette année pour atteindre son rythme le plus élevé en six ans. Emmanuel Macron est condamné à profiter de cette fenêtre de tir favorable pour ne pas s’attirer les foudres de Bruxelles et revenir au même niveau de dynamisme que ses pairs européens.
Cette embellie ne pouvait pas mieux tomber pour Emmanuel Macron et son équipe. Avec une hausse de 1,6% du PIB attendue cette année, l’économie française devrait se rapprocher de la moyenne de la zone euro. Tout va pour le mieux : un contexte mondial porteur, un investissement des entreprises solide, un secteur de la construction qui se bétonne trimestre après trimestre, un moral des ménages au plus haut de 10 ans. Mais…
Oui parce qu’il y a un mais. Ce tableau idyllique ne doit pas nous faire oublier que la France se débat avec un déficit public abyssal, qui a culminé à 3,4% du PIB l’an dernier. Et le serrage de boulons est impératif pour passer sous la barre fatidique des 3%. Ce n’est pas souhaitable. C’est impératif. Paris ayant obtenu deux délais en 2013 et 2015 et Bruxelles a exclu toute nouvelle rallonge. Une amende allant jusqu’à 4 milliards d’euros est en jeu. Ce rebond de la croissance ne sera pas non plus suffisant pour réduire le déficit commercial.
La menace de Bruxelles n’a pas l’air d’inquiéter Édouard Philippe. Le Premier ministre s’est dit « un peu plus dubitatif » sur l’objectif d’un déficit 2017 inférieur à 3%. Et pour l’instant, c’est le flou artistique total, Édouard Philippe refuse de donner des pistes sur le programme de l’exécutif.
À peine nommé, le gouvernement d’Édouard Philippe est déjà dans l'embarras. Les trois ministres du MoDem, Sylvie Goulard, ministre des Armées, Marielle de Sarnez, ministre des Affaires européennes, et François Bayrou, ministre de la Justice, ont annoncé qu'ils quittaient le gouvernement. Le MoDem est soupçonné d'avoir fait payer par le Parlement européen des collaborateurs travaillant en fait pour le seul compte du parti.
On ne saura jamais si Emmanuel Macron aurait été élu sans le soutien de François Bayrou, mais sa victoire a été tellement nette qu'il doit quand même amèrement regretter cette alliance qui devient une sacrée épine dans le pied. Avec 308 sièges à l'Assemblée nationale, le nouveau gouvernement n'a pas besoin du MoDem mais souhaite-t-il pour autant lâcher un allié qui risquerait alors de rejoindre le camp nombreux des opposants ?
Manuel Valls, l'ami dont personne ne veut, cherche à constituer un groupe pro-Macron à l'Assemblée. C'est un peu comme le « nerd » qui cherche à traîner avec les « cool kids ».
Celle de Travis Kalanick, le fondateur d'Uber. Il s'était déjà mis en congé de son entreprise le 13 juin, fragilisé par des accusations de sexisme et de discrimination. Il continuera néanmoins à siéger au conseil d'administration...
Rien ne va plus pour le pétrole. Les cours de l'or noir lâchent 2,5% pour se retrouver sur un plancher annuel alors que la production en Libye est au plus haut depuis quatre ans. Autre facteur qui met l’or noir à rude épreuve : la reprise de la production américaine. Selon le département américain de l’Énergie, la production aux États-Unis est montée à plus de 9 millions de barils/jour, au plus haut depuis août 2015. Le WTI se négocie sur les 44 dollars et le Brent sur les 47 dollars.
C’est bien évidemment l’évolution des cours du pétrole qui a rythmé les échanges. À Wall Street, le Dow Jones a perdu 0,29% à 21.467 points tandis S&P 500 a cédé de son côté de 0,67% à 2.437 points. Une pause qui intervient après les sommets observés en début de semaine. Sur le marché des changes, la livre est tombée à un plus bas de deux mois face au dollar suite aux déclarations du gouverneur de de la Banque d'Angleterre.
Encore une mauvaise nouvelle pour les retraités. La hausse de la CSG est à peine digérée qu’ils devront encore se préparer à être mis à contribution. Cette fois-ci, c’est l’introduction d’une nouvelle règle de calcul qui devrait faire deux tiers de perdants parmi les retraités polypensionnés qui liquideront leur retraite à compter du 1er juillet.
Les tarifs réglementés d'EDF devraient grimper de 1,7 % le 1er août. Ça veut dire qu'on payera plus cher les climatiseurs et les ventilateurs ?
Rédactrice Web
VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE
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