C'était la semaine du « Made In America » à la Maison-Blanche et cela s'est vu. Ce week-end, Donald Trump a encore attaqué à tout-va la Chine et l'Europe sur les droits de douane et les taux de change. Une manière pour Trump, dont la popularité dégringole, de reconsolider son image sur l'« America First », sur lequel il avait basé sa campagne.
Trump s'en est une nouvelle fois pris à la Chine ce week-end. Constatant la forte chute du yuan vendredi, il a menacé d'instaurer, si nécessaire, des taxes punitives sur la totalité des produits chinois importés par les États-Unis.
«Je suis prêt à aller jusqu'à 500» milliards de dollars, a-t-il prévenu dans une interview à CNBC.
Le 6 juillet, les États-Unis ont imposé des droits de douane sur 34 milliards d'importations en provenance de Chine, et seize autres milliards de dollars d'importations doivent être prochainement taxés.
Trump a également accusé les Européens de manipuler leur monnaie pour gagner en compétitivité.
Il prépare déjà la venue mercredi de Jean-Claude Juncker, qui doit tenter de convaincre le président américain de retirer les droits de douanes qu'il a imposés sur les importations d'acier et d'aluminium, en juin dernier, et de le dissuader d'instaurer une taxe sur les importations automobiles.
Pour aider Juncker dans les négociations, les États-membres préparent « une liste de contre-mesures qui porterait, sur un peu moins de 10 milliards d'euros ».
Les grands groupes industriels américains commencent-ils à ressentir les effets de la guerre commerciale ?
À la fête au premier trimestre grâce à une économie dynamique et une forte réduction de l'impôt sur les sociétés (IS), les valeurs industrielles de l'indice S&P-500 ont perdu près de 3% depuis le 1er mars.
Deutsche Bank estimait en juin qu'une aggravation du contentieux commercial entre les États-Unis et la Chine et d'autres grandes puissances commerciales, allant par exemple jusqu'à des droits sur 200 milliards de dollars d'importations, pourrait retrancher 1% à 1,5% à la croissance des bénéfices.
On ne parle pas de guerre commerciale avec l'Iran. Juste une guerre, une vraie.
Le président américain Donald Trump a averti dimanche l'Iran de ne "jamais plus menacer les États-Unis" sous peine de "conséquences telles que peu au cours de l'Histoire en ont connues".
Ce message est intervenu après que le président iranien eut prévenu le dirigeant américain à "ne pas tirer les moustaches du tigre", assurant qu'un conflit avec l'Iran serait la "mère de toutes les guerres".
Tous les journaux TV et papiers étaient focalisés ce week-end sur l'affaire Benalla, « sans précédent » et « qui tourmente l'exécutif ». Alexandre Benalla, ex-chargé de mission et ex-chef de cabinet adjoint à l'Élysée, a été mis en examen ce week-end et risque entre 3 et 7 ans de prison.
Ce lundi matin, Gérard Collomb va être interrogé par la commission d'enquête de l'Assemblée nationale. Le ministre de l'Intérieur aurait été prévenu des faits dès le 2 mai.
En pleine guerre commerciale avec les États-Unis, la Chine veut intensifier ses échanges avec les autres pays du groupe Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), dont le sommet débute mercredi à Johannesbourg.
Et notamment du Brésil. Rien que sur l'année 2017, 10,878 milliards de dollars ont été investis par les entreprises chinoises au Brésil. Par ailleurs, Les exportations brésiliennes vers la Chine représentaient 2% du total en 2000, 15% en 2010, 22% en 2017 et 26% lors du premier trimestre 2018.
Sergio Marchionne, patron du constructeur automobile Fiat Chrysler et à qui on doit l'entrée en Bourse remarquée de Ferrari en 2015, doit quitter ses fonctions pour raisons de santé. Mike Manley qui dirigeait la division Jeep de la société, va prendre le poste de directeur général du groupe tandis que Louis Camilleri, patron du cigarettier Philip Morris depuis 2002, devient directeur général de Ferrari.
Selon l'enquête Schroders Global Investor Study , les salariés français pensent en moyenne qu'ils percevront 78 % de leur salaire une fois à la retraite. En réalité, les revenus à la retraite n'atteignent que 61 % du salaire final.
Et pour couronner le tout, les dépenses à la retraite sont également largement sous-estimées, notamment les dépenses de subsistance de base. Les futurs retraités prévoient généralement d'y consacrer 30% de leur budget, alors qu'en réalité ils y alloueront 46 % de leur revenu.
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Vendredi soir, les diverses menaces de Trump ont fini par impacter les indices américains qui ont clôturé légèrement en baisse (-0,09 % pour le SP 500).
Ce matin Tokyo a débuté la semaine par une nette baisse, le Nikkei perdant 1,33 %, alors que le yen se renforçait après des commentaires de Donald Trump sur la guerre commerciale et des spéculations sur la politique monétaire japonaise.
À Paris le CAC a également ouvert en baisse, de 0.5% à 5370 points. L'eurodollar est à l'équilibre, après avoir rebondi vendredi à 1,173 suite aux attaques du président américain.
Fortes chaleurs et risque de canicule cette semaine : bon courage à tous ceux qui bossent ; Ryan Air va supprimer des centaines de vols les 25 et 26 juillets en raison d'une grève de son personnel : bon courage à ceux qui partent en vacances ; Les Français plébiscitent les résidences seniors plutôt que les maisons de retraite ; Il est inutile de boire 1,5 litre d'eau minimum chaque jour, il faut juste boire quand on a soif ; Filmer sous la jupe des femmes sera bientôt un délit : ce n'était pas déjà le cas???
VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE
MAY THE FORCE BE WITH YOU
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