Retrouvez les meilleurs moments du morning zapping de Marc Fiorentino, au premier semestre 2018, avec les événements qui ont marqué la première moitié de l'année et les articles qui vous ont fait le plus réagir
Le Dow Jones a dépassé hier les 25.000 points, tous les indices américains ont inscrit de nouveaux records et les bourses européennes se sont envolées avec une hausse de 1.55% pour le CAC qui veut s'attaquer à nouveau aux 5500 points. Rarement une année n'a démarré dans une telle ambiance d'optimisme, pour ne pas dire d'euphorie. Boostés par des nouvelles économiques qui se suivent et se ressemblent, tous les marchés montent. Les indices bien sûr, mais on assiste également à une envolée de l'or autour des 1320 dollars et du pétrole autour des 68 dollars sur le brent. Autre grand gagnant de ce début d'année: l'euro qui frôle maintenant les 1.21 dollar.
Et le débat sans fin continue entre ceux qui pensent que cette année est une année sans impôt et donc un bonus supplémentaire pour l'économie et ceux qui pensent que cela ne changera rien puisqu'en 2018, on paiera tout de même des impôts sur les revenus 2017 et en 2019 on paiera sur les revenus 2019. Les Échos consacrent un dossier sur les gagnants et les perdants, en gros ceux qui ont des revenus "exceptionnels" et non des revenus récurrents. Intéressant. Téléchargez notre guide du prélèvement à la source
C'est fondamental car la Chine est un des drivers principaux de l'économie mondiale mais aussi du commerce international. Fondamental aussi car la Chine peut faire basculer dans un sens comme dans l'autre les performances de certains grands groupes internationaux dans des secteurs particulièrement exposés comme le luxe par exemple. Et d'autre part la Chine drive l'évolution de nombreux pays émergents car la croissance chinoise a un impact direct sur le cours des matières premières. Ce qui est passionnant, c'est que si la croissance chinoise est réellement beaucoup plus forte que les chiffres le disent après un passage à vide de quelques années, cela veut peut être dire que le pays est en passe de réussir sa transition d'un pays basé sur les exportations à un pays reposant sur la consommation des ménages. Et ça, ça changerait la face du monde.
La hausse des taux d'intérêt s'accélère aux États Unis. C'est la grande crainte de 2018. Les investisseurs craignent que la puissance de la croissance américaine et mondiale ne provoque une reprise de l'inflation et donc une hausse des taux d'intérêt. Et on assiste depuis quelques jours à un début de mouvement de panique des investisseurs sur les taux d'intérêt. Ils vendent massivement les emprunts d'état et les dettes et hier le taux d'intérêt des emprunts d'état américain à 10 ans, le taux de référence, est passé au-dessus des 2.70%. Une première depuis 2014. Et se pose la question de savoir jusqu'où ce taux peut s'envoler. S'il reste sous les 3%, on peut dire que le dérapage sera contrôlé, s'il accélère au-dessus, ce sera plus gênant.
Les chiffres de la croissance française pour 2017 étaient bons, 0.6% sur le dernier trimestre, 1.9% pour l'année. Ceux de la croissance européenne sont spectaculaires. La zone euro affiche un taux de croissance de 2.5%, le plus haut niveau depuis 2007, avant les crises. Et la confiance des ménages et des entreprises étant au plus haut depuis 17 ans, la croissance devrait rester soutenue en 2018. C'est quand même une sacrée bonne nouvelle.
La fièvre du bitcoin est retombée en janvier. Et pour cause. Il a perdu 50% de sa valeur. Après avoir touché les 20000 dollars, le voilà qui pour l'instant s'est stabilisé autour des 10,000 dollars. Soit une évaporation de valeur de 44 milliards de dollars en un mois. La plus forte perte mensuelle de la courte histoire du bitcoin.
C'est peu certes par rapport aux 200 milliards de dollars de création de valeur sur l'ensemble de l'année 2017 mais ça calme tout de même. Surtout que les particuliers se sont bien évidemment rués sur le bitcoin quand il était au plus haut.
C'est finalement arrivé. Les marchés américains sont largement survalorisés depuis plusieurs mois et une correction aurait déjà dû se produire depuis longtemps. Mais rien n'est arrivé. Et les records se sont enchaînés. Il a fallu que les taux d'intérêt à long terme remontent et que les investisseurs s'inquiètent des risques d'inflation, du fait, notamment, de la hausse des salaires pour que la Bourse réagisse. La volatilité, l'indice de peur, des marchés a flambé.
Pour l'instant un micro rebond comparé à la baisse subie par la devise américaine depuis plus d'un an. Trump ne veut pas d'un dollar fort, il veut un dollar faible pour favoriser ses exportations. Pour l'instant il est plus que comblé. Et sur l'avenir du dollar, c'est cependant l'incertitude la plus complète.
Il y a deux écoles qui s'affrontent. Le camp que je qualifierai d'académique et qui pense qu'un pays qui a une économie forte, le plein-emploi, plus d'inflation et donc des taux d'intérêt plus élevés, par exemple que les taux japonais ou les taux européens, doit avoir une monnaie plus forte. Logique, mais ça ne marche pas comme ça depuis l'arrivée de Trump.
On ne s'en aperçoit pas mais le temps passe. Vite. Très vite. Le référendum c'était le 23 juin 2016, bientôt 2 ans. Le fameux article 50 qui déclenchait officiellement le process de Brexit c'était le 29 mars 2017. Il y a un an. Cela veut dire que le Brexit c'est dans un an. Le 29 mars 2019. Un an. Et rappelons que Michel Barnier souhaitait un accord avant octobre 2018. Et on n'a jamais semblé aussi loin d'un accord. Hier le secrétaire d'État en charge du Brexit a avoué que cette deadline ne serait pas respectée.
Trump a finalement décidé de s'attaquer à la Chine. Sur tous les fronts. Trump ne supporte toujours pas le déficit commercial massif et grandissant entre les deux pays. 375 milliards de dollars. Son objectif est de forcer la Chine à œuvrer pour baisser ce déficit de 100 milliards en la menaçant et en prenant des mesures contraignantes comme des taxes sur les produits importés mais aussi des restrictions d'investissement ou de visas pour étudiants. Ce n'est pas la guerre commerciale. Mais c'est le début d'un bras de fer violent.
n'est pas bon pour les marchés. Hier l'action Facebook a chuté de plus de 7%. 35 milliards de dollars de capitalisation boursière envolés en quelques heures. À l'origine de cette chute, une enquête montrant qu'un cabinet d'analyse Cambridge Analytica aurait utilisé les données privées de 50 millions d'utilisateurs Facebook pour la campagne de Donald Trump.
Fascinant de voir l'impact qu'a eu la chute de Facebook sur tous les marchés sans exception, à commencer par le Nasdaq évidemment qui a chuté de 1.84% jusqu'aux autres indices boursiers et internationaux. L'importance des GAFA est de plus en plus inquiétante.
La hausse des taux d'hier était largement anticipée. Mais les marchés, surtout le marché des changes, ont retenu comme élément principal qu'il ne devrait y avoir que trois hausses des taux d'intérêt cette année alors qu'on commençait depuis quelques semaines à en anticiper 4.
Pour la Fed, l'économie américaine va très bien, presque trop bien. Les taux de croissance ont été évidemment révisés à la hausse. Mais ce qui est à noter c'est que la Banque centrale pense que les effets de la politique de relance de Trump se feront sentir graduellement sur les années à venir et en particulier en 2019 et 2020, pas uniquement en 2018, d'où les indications d'un rythme de hausses de taux assez soutenu mais en 2019 et 2020.
Nikkei -9.5%, Paris -4%, Eurostoxx -6%, S&P -3.19%; Londres -9.96%; MSCI World Index -3.18%. Pour l'instant, on est plutôt dans une configuration de correction plutôt que de retournement de tendance après la hausse ininterrompue des dernières années. Pour l’instant.
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Le gouvernement a décidé de modifier la formule de taux du Livret A. Dans un souci de simplification, le taux sera désormais fixé comme la moyenne semestrielle du taux d'inflation et des taux interbancaires à court terme (Eonia).
Surtout, le gouvernement a décidé de fixer un taux plancher à 0.5%. Jusque là, le taux du Livret A ne pouvait, en théorie, descendre sous le niveau moyen de l'inflation hors tabac des 6 derniers mois.
En théorie car le taux fixé par Bercy jusqu'en 2020 (0.75%) se situe en-dessous de celui de l'inflation moyenne sur 6 mois. Le gouvernement vient donc de valider le fait que le Livret A ne protège plus de l'inflation....
Quand on pense qu'il y a encore des gens qui placent une bonne partie de leur épargne sur le Livret A... incompréhensible alors que dans l'assurance-vie, les meilleurs fonds en euros ont fait plus de 2 %, sur l'année, sans aucune durée de blocage (vous pouvez retirer vos fonds à tout moment) et qu'ils bénéficient d'une fiscalité très douce (surtout les contrats de plus de 8 ans). Découvrez notre palmarès des fonds en euros.
L'Iran est, depuis l'arrivée de Donald Trump au pouvoir, dans le collimateur de l'administration américaine.
Le rétablissement des sanctions met tous les pays et toutes les entreprises qui avaient recommencé à commercer avec l'Iran dans une situation délicate : s'ils ne cessent pas toute relation avec l'Iran d'ici 180 jours, ils pourront être sanctionnés par les États-Unis.
Les Européens ont annoncé qu'ils continueraient à respecter l'accord nucléaire mais, sans les États-Unis, l'accord est vide de sens. Quant à l'Iran, elle se retrouve dans une situation difficile, surtout que la situation économique était déjà délicate. Trump parie d'ailleurs sur une déstabilisation du régime sur fond de crise économique.
Giuseppe Conte. Juriste. Totalement inconnu du monde politique et du grand public. C'est la proposition de la coalition Ligue-Mouvement 5 étoiles au poste de Président du Conseil. Cela n'a pas rassuré les marchés qui étaient déjà inquiets après avoir pris connaissance du programme de la coalition.
Décidément Trump ne respecte aucune règle. Une heure avant la publication des chiffres de l'emploi vendredi, des chiffres qu'il connaissait, il a envoyé un tweet dans lequel il disait qu'il attendait avec impatience la publication de ces chiffres, sous entendant que ces chiffres étaient excellents. On frise le délit d'initié. Et en effet ces chiffres étaient excellents avec un taux de chômage qui atteint encore un record à la baisse: 3.8%! Et des créations d'emplois supérieures aux attentes.
Sale temps pour l'investissement dans les pays émergents. On a appris hier que les investisseurs internationaux s'étaient désinvestis massivement. 12.3 milliards de dollars sont sortis des fonds émergents en mai. Le plus haut niveau de désinvestissement depuis près de deux ans.
En partie du fait de la hausse du dollar et de la hausse des taux aux États-Unis, mais en partie aussi du fait des difficultés que traversent la plupart des pays émergents, et ce pour des raisons différentes. On a eu d'abord l'Argentine, puis la Turquie. On a maintenant le Brésil avec le gouvernement qui a dû faire des grosses concessions après la grève des routiers.
Une étude du comparateur de placements de la société Meilleurtaux a calculé que vous perdiez plus de 4 milliards d'euros par an, 4 milliards!! Pourquoi ? Parce que vous versez de l'argent dans des contrats d'assurance vie avec frais d'entrée et frais sur versement alors que les mêmes contrats sont disponibles SANS frais d'entrée. Vous payez parfois plus de 3% de frais alors que vous devriez payer 0!!
Et ce n'est pas tout. Les contrats d'assurance vie les plus chargés en frais sont aussi souvent ceux qui offrent les rendements des fonds euros les plus faibles. Vous payez souvent de 1 à 3% de frais pour des contrats qui rapportent souvent à peine 1%, alors que vous pouvez payer 0% pour des contrats qui ont rapporté plus de 2% comme MonFinancier Retraite Vie. Demandez une documentation gratuite sur MonFinancier Retraite Vie .
Les États-Unis se préparent à imposer de nouvelles taxes de 10% sur 200 milliards d'importations chinoises. C'est la réaction à la taxation par les Chinois de 34 milliards d'importations agricoles américaines. Qui elles-mêmes étaient la réaction aux taxes de 25% sur 50 milliards d'importations chinoises. Et cette escalade ne va pas s'arrêter là. La Chine a d'ores et déjà annoncé qu'elle allait répliquer à ces nouvelles taxes. Et les États-Unis ont annoncé qu'ils répliqueraient aussi en cas de mesures de rétorsion. Vous l'avez compris. On est dans la surenchère. Et cette fois cette surenchère n'est pas que verbale.