Pendant la période des fêtes, nous vous proposons un retour sur les principaux événements politiques, économiques, boursiers et patrimoniaux qui ont marqué l'année 2018, à travers les commentaires de Marc Fiorentino dans son morning zapping. Aujourd'hui, retour sur l'année des marchés financiers
Le Dow Jones a dépassé hier les 25.000 points, tous les indices américains ont inscrit de nouveaux records et les bourses européennes se sont envolées avec une hausse de 1.68% pour l'Eurostoxx 50 et de 1.55% pour le CAC qui veut s'attaquer à nouveau aux 5500 points. Rarement une année n'a démarré dans une telle ambiance d'optimisme, pour ne pas dire d'euphorie. Boostés par des nouvelles économiques qui se suivent et se ressemblent, pointant toutes vers une accélération économique, tous les marchés montent. Les indices bien sûr, mais on assiste depuis le début de l'année également à une envolée de l'or autour des 1320 dollars et du pétrole autour des 62 dollars sur le WTI et 68 dollars sur le brent. Autre grand gagnant de ce début d'année: l'euro qui frôle maintenant les 1.21 dollar.
C'est finalement arrivé. Les marchés américains sont largement survalorisés depuis plusieurs mois et une correction aurait déjà dû se produire depuis longtemps. Mais rien n'est arrivé. Et les records se sont enchaînés. Il a fallu que les taux d'intérêt à long terme remontent et que les investisseurs s'inquiètent des risques d'inflation, du fait, notamment, de la hausse des salaires pour que la Bourse réagisse. La volatilité, l'indice de peur, des marchés a flambé. Plus d'info dans le morning zapping du 06/02
Nikkei -9.5%, Paris -4%, Eurostoxx -6%, S&P -3.19%; Londres -9.96%; MSCI World Index -3.18%. Pour l'instant, on est plutôt dans une configuration de correction plutôt que de retournement de tendance après la hausse ininterrompue des dernières années. Pour l’instant.
Les valeurs technologiques avaient rejoint le yen ou encore les emprunts d'État allemands : elles montaient quand les nouvelles étaient mauvaises pour le marché. Mais hier on a eu le premier dérapage depuis longtemps. La plus forte baisse en un jour depuis le début avril. Une baisse due à la guerre commerciale. Les États-Unis ne veulent plus d'investissements chinois dans la technologie américaine. Ils ne veulent plus de transfert de technologie. Ils ne veulent plus alimenter l'émergence spectaculaire de la technologie chinoise.
Investir sur les marchés émergents était très à la mode il y a encore quelques mois. Beaucoup pariaient sur la "normalisation" de leurs économies. Mais rien ne s'est passé comme prévu. Hier c'est une nouvelle fois l'Argentine qui a fait l'actualité avec un effondrement du peso malgré une hausse spectaculaire des taux d'intérêt. Les marchés émergents chutent lourdement les uns après les autres. Hier le real brésilien a lourdement chuté aussi. Brésil, Turquie, Argentine, la vague se propage. Il y a des raisons spécifiques à chaque pays pour cette chute, politiques, géopolitiques ou économiques. Mais la guerre commerciale, la hausse du dollar et des taux d'intérêt, mettent sous pression tous les marchés émergents. Plus d'info dans le morning zapping du 31/08
Après Apple le mois dernier, c'est au tour d'Amazon de passer la barre des 1,000 milliards de dollars de capitalisation. 1,000 milliards. J'ai beau me répéter le chiffre, je n'arrive pas à réaliser. C'est tout simplement inimaginable. Au delà de l'illustration de la puissance de ces deux groupes, c'est également l'expression du fait que les investisseurs se précipitent tous pour acheter les mêmes valeurs.
pour les crypto-monnaies. Après le report par Goldman Sachs de l'ouverture de son trading de monnaies virtuelles, hier c'est l'autorité des marchés américains, la SEC, qui a suspendu pendant 10 jours le trading de deux des ETF (trackers, fonds indiciels) les plus populaires sur les cryptos faute d'information suffisante. La capitalisation des monnaies virtuelles est de 196 milliards de dollars. Elle était à 800 milliards de dollars au plus haut en janvier. Ouch. Faut-il investir sur les crypto-monnaies ? Cliquez ici pour lire mon avis
Cela fait plusieurs mois que de nombreux signaux d'alerte sont apparus. Mais, malgré cela, les indices boursiers Américains ont continué à progresser. Est ce que cette fois ce sera différent ? Impossible à dire. Mais une correction sur les marchés américains doit avoir lieu. La question n'est plus de savoir si elle aura lieu mais quand elle aura lieu. L'écart de performance entre les marchés américains et les autres indices boursiers mondiaux est au plus haut depuis 30 ans...30 ans...
Cela faisait des mois qu’on attendait ou qu’on craignait une chute des marchés. Hier la dernière digue a cédé. Les investisseurs s’étaient réfugiés sur les valeurs technologiques américaines, sur les valeurs du luxe ou encore sur les valeurs pétrolières. Ils avaient commencé à fuir les marchés émergents ou encore les marchés de valeurs moyennes. Mais ces valeurs « refuges » ont fini par chuter aussi. Plus d'info dans le morning zapping du 11/10
n'est pas encore terminé mais il a déjà laminé la performance des indices boursiers. Seules les bourses américaines affichent encore une performance positive sur l'année malgré une chute de 7 à 8% en octobre. Paris perd près de 10% depuis le début du mois et 8% depuis le début d'année.
Les causes. En vrac. La guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine. Le ralentissement de la croissance chinoise. La hausse des taux américains. La hausse de l'inflation aux Etats-Unis. La tension entre l'Italie et l'Europe sur le budget Italien.
Les marchés brésiliens devraient être les grands gagnants de cette année boursière. Les investisseurs ont fait de Jair Bolsonaro leur chouchou, séduits par des réformes fiscales et structurelles fortes et un programme grandement teinté de libéralisme. Une position sans équivoque quand on sait que Bolsonaro a choisi comme conseiller économique un homme de l'école libérale de Chicago. Le poulain a d’ailleurs remporté l’élection présidentielle au Brésil avec 55,13% des voix.
L'indice des valeurs technologiques, le Nasdaq, connaît pour l'instant son plus mauvais trimestre depuis la faillite de Lehman en 2008. Les mêmes valeurs technologiques qui ont alimenté la hausse exceptionnelle des valeurs américaines, sont aujourd'hui à l'origine de leur baisse, une baisse qui entraîne tous les indices boursiers mondiaux. Plus d'info dans le morning zapping du 21/11