Retournement de tendance à Paris où le CAC est passé positif, en légère hausse de 0.25%, à 3862 points, soutenu par des publications trimestrielles en majorité solides et meilleures que prévu. Ailleurs en Europe, les places oscillent autour de l’équilibre, excepté Londres qui abandonne 0.5%.
Les bonnes publications soutiennent la tendance avant la publication d’une série d’indicateurs cet après midi.
STMicroelectronics surprend agréablement les marchés et grimpe de 4.23% pour prendre la tête du CAC 40, après la publication de résultats et perspectives supérieurs au consensus. Le groupe a fait état hier soir pour le T 3 d'un bénéfice net de 198 millions de dollars contre une perte de 201 M$ un an auparavant
A contre tendance, Michelin qui a publié également des résultats supérieurs aux attentes, et confirme ses objectifs de résultats pour 2010 ferme la marche en cédant 0.9.
EDF figure parmi les plus fortes hausses avec 2.2%. Le groupe a trouvé un accord avec son partenaire constellation aux Etats-Unis qui lui permet de s’extirper d’une situation délicate. Autre bonne nouvelle pour le groupe, François Baroin a confirmé l’augmentation des tarifs de l’électricité.
Le secteur du luxe, après avoir subit des prises de bénéfices remonte la pente. LVMH progresse de 1.3%, PPR 1.44% tandis que hermès Intl, après sa récente envolée, cède 5.4%.
Sur le SBF 120, Seb s’adjuge 4%, récompensé par un troisième trimestre qui fait était d’une nette accélération de l’activité. Le titre est dopé d’autre part par une note favorable d’Aurel qui maintient sa recommandation achat et a relevé son objectif de cours de 65 à 75 euros.
Sur le marché des changes, le dollar est orienté à la baisse et se négocie à 81.57 contre le yen. L’euro est repassé au dessus du seuil des 1.38, à 1.3825.
L’or et le brent sont orientés à la baisse, l’once s’échange à 1333$, le brent à 83.05$.
Pour finir, du mouvement sur les taux obligataires. Un gérant de fond spécialisé dans les obligations a affirmé qu’il n’excluait pas une éventuelle restructuration de la dette grecque, voir même un défaut de paiement du pays. En conséquence, le taux grec à 10 ans est repassé au dessus des 10% et se répercutent légèrement sur la zone euro.
