Après un début de séance prudent, les marchés européens sont passés en territoire positif et accélèrent leurs gains à la mi séance. Le Dax s’adjuge 0.72%, Londres gagne 0.8% alors que la production industrielle affiche une performance décevante, augmentant de seulement 0.4% contre une hausse de 0.6% anticipée par le consensus. L’euro stoxx 0.85%. Paris progresse de 0.8%, à 3945 points.
La tendance haussière est soutenue par le bal des publications, globalement de bonne facture et d’autre part par le recul de l’euro contre le dollar qui s’échange sous la barre des 1.40, à 1.3942. En revanche, le dollar se déprécie face au yen, à 80.66.
On observe par ailleurs un mouvement violent sur l’or qui pulvérise tous les records, à 1412$ l’once. Idem pour l’ensemble des métaux précieux, l’argent prend par exemple 3%, le palladium 3%.
Du coté des résultats, CGG Veritas rebondit de 6.54% après une ouverture en nette baisse. Le groupe a fait état de résultats de troisième trimestre marqués par un environnement économique défavorable et une perte de 25 millions d'euros.
HERMÈS INTERNATIONAL, occupe la tête du SBF 120 avec 7.58% après avoir révisé en hausse ses objectifs annuels après un chiffre d'affaires en très forte progression au troisième trimestre.
ARKEMA engrange 3.66% après une performance record au troisième trimestre
Ce qui lui permet de revoir en hausse sa prévision d'Ebitda pour l'ensemble de l'exercice 2010.
Sur le CAC, Renault et Lafarge signe les meilleures performances, s’adjugeant respectivement 2.42 et 2.22%
Les services aux collectivités évoluent à contre tendance. Suez environnement ferme la marche et cède 0.72%, Veolia -0.62%
Sur le plan macroéconomique, le déficit commercial de la France a légèrement diminué en septembre, à 4.683 milliards mais cette amélioration ponctuelle s'explique par une baisse des importations plus marquée encore que celle des exportations. Les exportations ont diminué de 3%, mais le creusement du déficit aurait été encore plus marqué si les exportations de produits agricoles n'avaient pas été dopées par le bond des cours des céréales, et notamment du blé. La baisse des exportations, s'explique entre autres par des performances médiocres concernant les ventes d'avions et de satellites. D’autres secteurs généralement moins cycliques affichent des performances décevantes, comme l'automobile, dont les exportations ont reculé de 5,1%, ou les produits pharmaceutiques (-10,0%).
