On commence avec investir-le JDF qui nous explique que le CAC DOIT faire une pause, après avoir gagné plus de 10% depuis le 1er janvier.
L’évènement de la semaine selon la rédaction, c’est le mariage de raison entre Sanofi aventis et le laboratoire américain Genzyme. Une acquisition stratégique qui va permettre au groupe de rattraper son retard dans le secteur des biotechnologies, d’où sont issus les traitements les plus innovants et les plus difficilement copiables. En effet, près d’un tiers des médicaments du portefeuille de Sanofi sont voués à disparaitre face à la concurrence des génériques, d’où cette acquisition stratégique, mais qui s’est faite au prix fort. Le laboratoire a du relevé de 7% son offre initiale, pour passer de 69$, à 74$ dollars, soit une prime de 40%, ce qui valorise la biotech à 20.1 milliards de dollars. Genzyme capitalisera près de 50 fois son bénéfice net, pour un chiffre d’affaires 4 milliards de dollars. Sanofi aventis, via cette acquisition ne va pas changer de dimension, mais le groupe y voit un relai de croissance peu soumis au risque générique et fortement créatrice de croissance. Conclusion de la rédaction, acheter Sanofi qui offre une décote de 25% par rapport à ses concurrents.
L’hebdomadaire revient également sur les publications de résultats des stars de la cote dont la profitabilité frise l’excellence et bat des records, à l’image de Michelin, Schneider electric ou encore le luxe tels que LVMH et L’oréal, ou encore Air liquide
Il consacre leur enquête à l’impact de la flambée des matières premières sur les sociétés. Par exemple, pour le secteur des constructeurs automobiles et des équipementiers, le cout des matières premières représentent entre 10 et 30% du chiffre d’affaires. Dans d’autres secteurs en revanche, c’est la forte croissance de la demande qui permet de passer facilement des hausses de tarifs comme par exemple dans le secteur de la chimie. Dans ce contexte, il faut privilégier les sociétés qui ont un pricing power élevé, c’est-à-dire la capacité à monter ses tarifs sans peser sur les ventes. Pour ceux qui ne peuvent pas augmenter leurs tarifs, ce sont les marges qui sont directement affectée, à l’instar du secteur automobile, mais aussi d’Arcelor Mittal ou encore du secteur de l’agroalimentaire tels que Bonduelle, Unilever ou Danone. A l’instar de l’alimentation, dans le secteur des biens d’équipement, le maître mot est répercuter au consommateur final la hausse des prix.
Il y a enfin, le cas à part des sociétés qui profitent de cette hausse, et en premier lieu, les producteurs de matières premières, à l’instar de Vilmorin, pour les semences, Eramet pour certains métaux, mais aussi Total, les services aux collectivités tels que Veolia, ou suez environnement.
Ils consacrent un dossier également au boom des maisons de retraite. Selon la rédaction, c’est un secteur qui est appelé à se développer de façon considérable pour répondre au vieillissement de la population. Face à ce constat, ils vous d’achet Orpéa, Korian, Médica ou encore le noble âge.
On passe au revenu qui consacre son numéro également à la salve de publications de résultats qui ont réveillé le CAC 40
A la une, Retour sur les performances en 2010 des Sicav et FCP qui ont été marqué par une baisse des encours historiques de 2.7%, à 837 milliards, on est loin du record historique de 2007 avec 1030 milliards. Pour vos placements, ils vous conseillent de privilégier les sociétés qui attirent des capitaux et nous livrent le palmarès des fonds qui ont su tiré leur épingle du jeu. Parmi les grands établissements, les gagnants sont les gérants indépendants comme Comgest qui a su percer dans les marchés émergents, Carmignac gestion ou encore Lazard. Parmi les mauvais élèves, on retrouve Groupama, Natixis, ou encore HSBC.
Au final, l’enseignement le plus encourageant de l’année 2010 reste le retour des investisseurs vers les marchés actions. Seul bémol, ils l’ont fait avec parcimonie et ont privilégié en premier lieu les places émergentes, une tendance qui s’est inversée en 2011 puisque les places des pays développés rattrapent leur retard depuis le début de l’année ; D’ailleurs, à lire une interview éclairante de Jean luc Bachelet, président de Pythagore investissement qui nous explique que la croissance chinoise repose sur une immense bulle de l’investissement. En effet, l’essor de l’investissement qui représente la moitié du PIB repose pour l’essentiel sur les dépenses d’infrastructures publiques et surtout sur la spéculation dans l’immobilier, avec par exemple des mises en chantiers qui se sont envolées de 50% tandis que parallèlement, les prix des logements à Pékin ont bondit de 45%.
Une situation qui rend extrêmement difficile le pilotage de la politique monétaire chinoise. Pour faire face à ce dilemme, un outil est privilégié, la hausse des réserves obligatoires. Mais ces hausses successives n’ont pour l’heure pas d’impact sur la distribution de crédits puisqu’ils ont progressé selon des sources officieuses de 70% en l’espace de deux ans, et représente désormais 30% du PIB.
On termine avec la valeur de la semaine, il s’agit d’Alcatel Lucent, qui fait son grand come back, qui cela ne vous a pas échappé, a regagné 25% à la suite de résultats qui témoignent d’une reprise de l’activité et 55% depuis le début de l’année. L’action est désormais au plus haut depuis septembre 2008. Une envolée spectaculaire à relativiser puisque le titre a été divisée par 30 depuis septembre 200 où le titre s’échangeait à 97 euros. Il n’en reste pas moins qu’alcatel est sur de bons rails pour aborder 2011 avec sérénité ; Autre bonne nouvelle, la génération de trésorerie sera positive cette année. Dans ce contexte, la rédaction du revenu passe à l’achat sur alcatel et vise 4 euros sur le dossier.