GDF Suez termine son exercice 2010 par un résultat net part du groupe en progression de 3,1% à 4,6 milliards d'euros. Porté par une progression de 5,7% du chiffre d'affaires, qui a atteint 84,48 milliards d'euros, le résultat opérationnel courant s'affiche en hausse de 5,4% à 8,79 milliards. Des résultats qui sont supérieurs aux attentes du consensus Reuters qui tablait sur un chiffre d’affaires de 82.99 milliards, contre 84.48 réalisé
La marge opérationnelle courante est pratiquement stable (-0,03 point), pour atteindre 10,41%. L'EBITDA a enregistré une hausse de 7,7% à 15,09 milliards d'euros et devrait afficher une croissance supérieure à 10% en 2011. En guise de perspectives pour 2011, le groupe vise un EBITDA compris entre 17 et 17,5 milliards d'euros et devrait dépasser les 20 milliards en 2013.
On notera en revanche une aggravation de la perte financière, de 1,63 à 2,22 milliards d'euros, notamment en raison de la hausse de 33,2% du coût de l'endettement net à 1,69 milliard. La dette nette de 33,83 milliards reste deux fois inférieure aux fonds propres de 70,7 milliards. Malgré le creusement de sa dette, le groupe compte maintenir la notation 'A' de sa dette
Le dividende qui sera proposé à la prochaine AG sera relevé de 2% à 1,50 euro, ce qui assure un rendement supérieur à 5%.
De plus, le groupe a relevé ses objectifs en intégrant la prise de contrôle du britannique d'International Power. Grace à cette opération d’envergure, GDF Suez est désormais le numéro 1 mondial dans la production indépendante d'électricité et se dit particulièrement bien positionné dans les régions où sont concentrés 80 % des besoins énergétiques de demain.'D’ailleurs, le groupe compte augmenter de 50% d’ici 2015 le parc de production renouvelable et augmenter également sa capacité de production électrique, ce qui passera par des investissements estimé à 11 milliards d’euros par an
Enfin, GDF Suez serait actuellement en discussions avec le groupe énergétique américain Schuepbach Energy en vue du développement de potentiels champs de gaz de schiste en France. Le groupe américain possède des licences d'exploration pour mener des travaux d'exploration afin de prouver l'existence de réserves. Pour l’heure, le gouvernement a suspendu l'exploration des champs potentiels de gaz de schiste dans le pays car l’exploration est sujette à controverse par les écologistes et certaines collectivités locales. Un rapport préliminaire est attendu le mois prochain et un rapport final, en juin; le gouvernement ne prendra pas de décision avant sur les projets de développement.
Après cette publication, le titre cède 0.25%, à 28.14 euros. Nous restons à l’achat sur le dossier pour viser 32 euros, puis 35 à moyen terme.