Les résultats annuels de Plastic Omnium sont applaudis par le marché. Le titre s’envole de 9.46%, à 47.94 euros. Le chiffre d'affaires annuel de l'équipementier automobile, spécialiste des composants en plastique comme les blocs avant et arrière de voiture et les réservoirs ressort à 3,25 milliards d'euros, en hausse de 32% par rapport à l'exercice 2009 en données publiées, et de 21% à périmètre constant. Le résultat net consolidé a été multiplié par cinq à 150,7 millions d`euros au titre de 2010, contre 31 millions en 2009.
Le groupe a considérablement amélioré sa rentabilité avec une marge opérationnelle record à 227 millions d`euros, soit 7% du chiffre d`affaires et une croissance de 36% de l`EBITDA à 377,5 millions d`euros, ce qui représente une marge de 11,6%.
Dans l'environnement (poubelles et containeurs), l'autre activité de Plastic Omnium où le groupe réalise environ 15% de son chiffre d'affaires, les ventes ont augmenté de 6% pour une marge opérationnelle à peu près stable à 5,5%.
A noter qu’un dividende de 1,40 euro par titre sera distribué
Pour 2011, Plastic Omnium estime que 'dans des conditions industrielles de marché normales, l`année 2011 s`annonce meilleure que 2010.'
L’ équipementier, qui a effectué 40% de ses ventes hors d'Europe en 2010 indique que les investissements resteront ciblés dans les zones à forte croissance, avec, en 2011, l'ouverture de six nouvelles usines, dont trois en Chine, une au Brésil, une au Maroc et une en Pologne, pour assurer une génération de cash flow libre annuelle d'au moins 100 millions d'euros.
Le groupe a indiqué d’autre part qu’il allait poursuivre sa stratégie de maitrise de son endettement, qui atteint 538 millions d’euros, inférieur à son niveau de fin 2008, mais qui reste très élevé. Le groupe pèse en effet 841 millions d’euros, pour une valeur entreprise de 1 395 millions. La valeur, malgré le fait qu’elle ait triplé sur l’ensemble de 2010 reste assez bon marché, avec un PER estimé à 5.58.
Pour finir, le dossier a le vent en poupe vis-à-vis des analystes. Les 2 tiers des brokers interrogés par Bloomberg sont à l’achat, avec un objectif moyen à 64.67 euros. Société générale, le plus optimiste vise 70 euros, ce qui représente un potentiel de 46% sur le dossier.