Peugeot, lanterne rouge du CAC 40, recule de 1.8%, à 26.80 euros. Le groupe a annoncé qu'une partie de la production des moteurs diesel du groupe en Europe sera affectée à partir du 23 mars par l'interruption de la production d'un fournisseur de composants électroniques dont un établissement est situé sur la zone sinistrée.
On voit là les premières conséquences du tremblement de terre au Japon sur les constructeurs automobiles européens. Le japon, qui occupe une place de leader mondial dans la fabrication de semi conducteurs et de composants électroniques a du stopper sa production suite au tremblement de terre puis au tsunami. La rupture d’approvisionnement perturbe la production sur les sites industriels européens qui sont directement touché. Le constructeur a annoncé qu’ils vont devoir adapter en conséquence leur rythme de production et fonctionner au ralenti pendant au moins une semaine.
Une mauvaise nouvelle qui n’impactera pas les résultats du groupe mais qui démontre que les constructeurs sont directement touchés par le séisme japonais.
Au niveau des ratios, le titre ne se paye pas cher avec un PER de 4.8 et un chiffre d’affaires qui se paye seulement 0.11 la capitalisation.
Enfin, nous ne sommes pas particulièrement positif sur le secteur, étant donné qu’avec la fin de la prime à la casse en France, les ventes de véhicules neufs devraient stagner en Europe, voir reculer en France. De plus, la hausse des matières premières devraient amputer les marges et la rentabilité. Nous préférons les équipementiers automobiles, comme Valeo ou Montupet, plus flexibles et capables de répercuter la hausse des couts de production sur leurs clients grâce à des produits qui génèrent une forte valeur ajoutée.