A la mi séance, la Bourse de Paris poursuit sa descente entamée ce lundi ; l’indice vedette de la place parisienne cède 1% et passe sous le seuil des 4 000 points à 3 998 points. Le regain d’inquiétudes sur l’ampleur de la catastrophe au Japon et les résultats décevants d’Alcoa ne sont pas étrangers à la déprime du marché parisien.
PPR s’empare de la tête du CAC 40 à la mi-journée et gagne 0,62% à 113.60 euros. Le groupe a fait part du lancement d’une offre de rachat partiel de son emprunt obligataire à échéance 3 avril 2014 pour un montant maximum de 250 millions d’euros. Cette opération qui vise à améliorer la structure de sa dette s’est ouverte aujourd'hui et se terminera le 20 avril prochain à 16h00.
Parmi les rares hausses, GDF Suez prend 0,49% à 27,47 euros alors que, selon des informations de presse, la Caisse des dépôts va investir dans les gazoducs du groupe.
Sanofi Aventis grimpe encore de 0,23% à 51,39 euros après avoir annoncé le succès des tests sur le lixisénatide, un produit en développement pour le traitement du diabète de type 2.
Lanterne rouge du CAC 40, Renault dévisse de 4,51% à 37,81 euros suite à la démission lundi de son numéro deux Patrick Pélata et le renvoi de six autres collaborateurs après l’affaire du faux scandale d’espionnage. Deux cadres sur quatre accusés à tort réintègrent le groupe.
L’action Schneider Electric enregistre la deuxième plus forte baisse de l’indice parisien en plongeant de 3,93 % à 112,40 euros. Le titre est malmené après l’annonce hier d’une éventuelle d’OPA du groupe français sur le conglomérat américain Tyco.
Les titres du secteur pétrolier et parapétrolier font l’objet de prises de bénéfices à l’image de Vallourec qui perd 2,3% à 81,9 Euros, CGG Veritas 2,3% à 24 Euros, Total 1,71% à 42,27 euros et Technip 1,49% à 75,98 euros. Total qui revient sur le devant de la scène ce mardi après que son PDG Christophe de Margerie, ait déclaré qu’il ne « fait aucun doute » que le prix du super atteindra les deux euros prochainement. Par ailleurs, il juge utile la mise à contribution de la filière pétrolière pour limiter la hausse du prix des carburants même s'il s'agit d'une « solution à très court terme ».