La production industrielle en zone euro a progressé de 0.4% en février et de 7,3% par rapport à février 2010. La croissance de l’activité industrielle suit le même rythme qu’en février où elle s’était inscrite en hausse de 0.4%. Point positif, on note une nette accélération par rapport au mois de janvier où la production avait cru de seulement 0.2%. En revanche, c’est une déception pour les économistes qui tablaient sur une hausse deux fois plus importante de 0.8% sur le mois de mars et de 7,9% sur un an, contre 7.3% finalement
Un chiffre qui masque des disparités entre les Etats membres. L’Allemagne continue de jouer le rôle de locomotive avec une forte croissance de sa production industrielle. Sur un mois, elle a bondi de 1,4% outre Rhin et également de 1.4% en Italie. Un dynamisme qui a en partie compensé les reculs marqués en Irlande et en Grèce. En Irlande, l’activité industrielle a reculé de 2,5% et de 1% en Grèce
La France se situe dans la moyenne avec une progression de 0,4%.
Ces données suggèrent selon les spécialistes que l'activité industrielle - tirée notamment par les exportations - continue à soutenir la croissance économique de la zone euro, bien qu'à un rythme plus modéré.
En revanche, la production énergétique a été la seule à accuser un repli en mars de 0,6% en février par rapport à janvier, et de -3,3% sur un an, c’est d’ailleurs la plus forte baisse en base annuelle depuis novembre 2009.
On passe maintenant Au Royaume-Uni, ou on a eu une bonne surprise après les chiffres catastrophiques sur l’inflation la veille. Le taux de chômage a reculé contre toute attente pour la première fois depuis cinq mois signe d’une amélioration du marché du travail alors que les prévisions des économistes s'attendaient à ce qu'il reste stable à 8%.
Le taux de chômage s’inscrit donc sous le seuil des 8%, à 7.8% et renoue ainsi avec son niveau le plus bas depuis le troisième trimestre de 2010. Parallèlement, le nombre de demandeurs d'emploi a diminué de 17.000, une excellente nouvelle pour le gouvernement de David Cameron, qui mise sur la création d'emplois dans le secteur privé pour compenser son programme de suppressions de postes dans le secteur public.
Enfin, les français l’avait déjà constaté, c’est désormais confirmé, les prix à la consommation en France, qui avaient déjà crû au mois de février, ont continué de grimper en mars en raison d'une forte hausse des prix de l'alimentation, des produits manufacturés et des produits pétroliers.
Dans les détails, les prix à la consommation ont donc bondit de 0,8% en mars. Les prix alimentaires ont crû de 0,9% en mars avec une augmentation de 2,9%, des prix des produits frais.
Pour les produits manufacturés, la hausse ressort à 1,3% en mars, en raison de la fin des soldes d'hiver
Les prix de l'énergie ont de leur côté bondi de 2,4% par rapport à février et de 15,3% par rapport à l’année dernière, tiré bien sur par les produits pétroliers qui ont augmenté de 4% sur un mois et de 19,6% sur l’année.
En revanche, en glissement annuel, le niveau de l’inflation n’est pas si catastrophique que ça puisqu’il ressort en hausse de 2%, en ligne avec les critères de la BCE.