Dopé par la microéconomie, le marché parisien a préféré ignorer les nuages sombres qui s’accumulent sur le front économique pour terminer cette semaine écourtée sur un gain de 0.51% à 4025 points. Le vert et l’optimisme était également à l’ordre du jour à Francfort qui grimpe de 0.68%, à Milan qui s’adjuge 1.45% ou encore Athènes qui signe la meilleure performance européenne avec 2.26%. Seule Londres termine en très légère baisse de 0.07%.
Ce sont donc les publications qui ont animé la tendance aujourd’hui. Schneider Electric qui a mené la danse dès l’ouverture après la publication de ses comptes s’adjuge 2.80%, suivi de Peugeot qui grimpe de 2.76%
Le secteur de la construction était bien orienté, à l’image de Saint Gobain qui progresse de 2.59% ou encore Lafarge qui gagne 1.66% grâce à Goldman Sachs qui passe à l'achat son conseil sur la valeur, contre neutre auparavant.
Parmi les publications décevantes, Accor, lanterne rouge du CAC, dégringole de 3.99%, pénalisé par ailleurs par Cheuvreux qui anticipe une révision en baisse du consensus en raison de la faiblesse de l’hôtelier sur les prix pratiqués. En revanche, Edenred, ex filiale de services prépayés d’Accor termine en tête du SBF 120 avec un bond de 3.34%.
Publicis dévisse de 3.63% après avoir publié des résultats en ligne avec le consensus qui n’a pas réservé de surprise au marché.
Bénéteau, dont les comptes ont déçu, recule de 3.96%
Sur le SBF 120, Wendel et Scor figurent parmi les plus fortes hausses avec des bons respectifs de 3.2% et 2.24%.
Sur le marché des changes, l'euro gagne 0,51%, à 1,4583 dollar, mais cède 0.28% face au yen à 119.29. Le billet vert recule également face à la devise nippone pour s’échanger sous le seuil des 82, à 81.81.
Le WTI repart à la baisse, pour s’échanger à 111,31 dollars tandis que le Brent se négocie à nouveau au dessus des 123$, à 123,57 dollars.
Et on termine avec le métal jaune, très prisé des investisseurs en ce moment qui se maintient à son plus haut historique 1506,2 dollars l’once.
