Les investisseurs étaient sur leur garde avant la publication de la première estimation du PIB américain pour le premier trimestre. Les économistes tablaient en effet sur une nette décélération de la croissance américaine au premier trimestre, en tablant sur une hausse du PIB de 1.9%, contre 3.1% au quatrième trimestre 2010. Un coup de frein qui est confirmé puisque la croissance ressort pratiquement en ligne avec les attentes avec 1.8%. Un ralentissement du en partie aux pressions inflationnistes, notamment pour le secteur énergétique à en croire l’indice PCE qui mesure l’indice des prix à la production qui a bondit de 3.8% au premier trimestre. L’inflation sous jacente hors prix de l’énergie reste sous la barre des 2%, à 1.8%
Le marché a également pris connaissance des traditionnelles demandes hebdomadaires d’allocations chômage. Le consensus a parié sur 392K nouvelles demandes, et c’est finalement moins bien que prévu, puisqu’elles ont bondit contre toute attente avec 429K qui ont été enregistré.
Le révisé est a été très légèrement réévaluée même avec 404K contre 403K précédemment annoncé.
Au final, d’une semaine sur l’autre, les demandes d’allocations ont augmenté de 25K
En revanche, les demandes continuent de décliner. Elles ressortent à 3 641K en repli significatif de 68K par rapport à la semaine passée.
A Wall street, les marchés qui ont inscrit de nouveaux records annuels la veille, creusent un peu leurs pertes après avoir pris acte des statistiques alors qu’ils étaient attendus autour de l’équilibre. Le dow devrait reculer de 0.24%, à 12 611 points, idem pour le S&P -0.28%, à 1347. Le Nasdaq qui a terminé la veille au plus haut depuis 10 ans devrait reculer de 0.29%, mais préserver le seuil des 2400, à 2402 points.
A paris, le marché se maintient confortablement en territoire positif/ L’indice s’adjuge 0.47%, à 4087 points.
Pour terminer, sur le marché des changes, nouvel accès de faiblesse pour le dollar l’euro en profite pour repasser au dessus du seuil des 1.48, à 1.4813