Lundi 09 mai

Investir le Jdf s’intéressent aux meilleurs moyens de déclarer vos dividendes et plus values afin de payer moins d’impôts. Première chose à savoir, les gains réalisés en 2010 sont soumis à l’impôt sur le revenu à un taux forfaitaire de 18%, mais uniquement si vous avez vendu pour plus de 25 830 euros de titres l’année dernière. Si vous n’avez pas dépassé le seuil de cession de 25 830 euros, votre plus value n’est pas soumis à l’impôt sur le revenu mais aux prélèvements sociaux car tous vos gains supportent systématiquement 12.3% de prélèvements sociaux ; Si vous avez des moins values reportables au titre des années antérieures à 2010 que vous avez imputées pour le calcul des prélèvement sociaux sur vous plus values réalisées en 2010, vous avez le droit à un crédit impôt de 19% imputable sur le montant de votre impôt à payer.

En revanche, si vous avez dépassé le seuil de cession, la totalité de votre plus value est soumise à l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux. Concernant la taxation des intérêts, si vous avez opté pour le prélèvement forfaitaire libératoire, vos intérêts ont déjà été imposé à la source, ils doivent figurer dans votre déclaration de revenu mais ne seront pas imposé une deuxième fois. Concernant les dividendes, il faut savoir que les dividendes perçus dans le cadre d’un PEA n’ont pas à être déclaré et ne sont pas imposables. Pour l’assurance vie, tant que vous n’effectuez aucun retrait, vos produits sont provisoirement exonérés d’impôts et n’ont pas à figurer sur votre déclaration.

On poursuit avec le Revenu qui consacre également un dossier aux modifications fiscales intervenus en 2011, à commencer par le bouclier fiscal qui ne sera supprimée qu’à partir de 2012. Ensuite, l’assurance vie ne subirait aucune taxation supplémentaire. La taxation des plus values mobilières et immobilières ne sera pas modifiée, tandis que le projet d’une taxation des plus-values de cession de la résidence principale a été abandonné. Le dispositif de réduction d’ISF à hauteur de 50% de l’investissement dans les PME est également maintenu tandis qu’aucune tranche supplémentaire d’impôt sur le revenu n’est à l’ordre du jour.

En revanche, un « exit tax » pourrait voir le jour qui consiste à taxer les plus values réalisées à l’étranger en les soumettant à une taxe de 19%. Une taxe est prévue aussi sur les résidences secondaires des non résidents fiscaux, ne plus des impôts locaux qu’ils payent déjà.

On passe maintenant à l’enquête de la semaine qui est consacrée aux sociétés qui ont accumulé pendant ces années de vache maigre des montagnes de cash. Les sociétés du CAC 40 croulent en effet sous 156 milliards d’euros de liquidités, soit 10 milliards de plus que l’année précédente. Avoir du cash permet de saisir des opportunités de croissance externe, investir dans la recherche et développement ou encore bénéficier d’un cout de la dette plus fiable. Investir a identifié quatre sociétés du CAC dont la trésorerie historiquement élevée pourrait être mis à profit. Parmi les sociétés qui correspondent à ces critères, on notera Cap Gemini, EADS, Essilor, et Technip.

Investir revient également sur l’impact des révoltes dans le monde arabe sur le secteur du tourisme. De fait, on assiste plutôt à un effet de vase communicant car les français continuent de partir en vacances, mais privilégient l’hexagone ou encore les iles Canaries, dont les réservations ont bondit. Dans ce contexte, il vous conseille de privilégier les sociétés qui ont une implantation diversifiée, à l’image d’Accor, Homair, le numéro un européen des mobiles homes, compagnie des alpes, spécialisé dans l’exploitation des domaines skiable et les parcs de loisirs. Ils vous conseillent d’acheter également Téléverbier, une société suisse exclusivement tourné vers les sports de loisir. En revanche, prenez vos bénéfices sur Club Med , Voyageur du monde, restez à l’écart d’Euro Disney et achetez sur repli pierre et vacances.

Investir se penche également sur la mutation vers le numérique de Pages jaunes qui va collecter cette année plus de la moitié de ses recettes publicitaires grâce à ses sites internet. Un virage stratégique qui s’avère payant car la croissance est au rendez vous et que les marges se maintiennent à un niveau élevé ; Ils son à l’achat sur ce dossier avec un objectif à 8.50 euros

Pour terminer, Le revenu lui consacre une double page à Apple. Grace à son image de marque, sa forte croissance organique et son bilan solide, et malgré le fait que le géant se soit envolé de 120% en trois ans, dont 30% l’année dernière, le revenu voit toujours du potentiel sur ce dossier, et vise 410$.

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