Lundi 16 mai

Investir le JDF s’interroge sur les conséquences pour le CAC des multiples incertitudes, c’est-à-dire la volatilité des devises, inflation, craintes sur la Grèce…etc qui planent sur les marchés mondiaux.

En premier lieu, la situation financière de la Grèce menace surtout le secteur bancaire européen, puisqu’on on ne sait pas à quelle hauteur les banques européennes sont exposées. La restructuration de la dette grecque est plus que jamais sur le devant de la scène, dans le sens où il semble de plus en plus invraisemblable que la Grèce puisse revenir se financer sur les marchés à partir de 2012. Une nouvelle aide de 60 milliards d’euros aurait du être accordé par le FMI, l’UE et la BCE, mais l’arrestation du directeur général du FMI remet cette nouvelle aide en question. Dans ce contexte, il demeure positif sur BNP, leader européen avec son bénéfice net de 2.6 milliards au premier trimestre, ils sont positifs également sur Natixis, très décotée pour des risques réduits. En revanche, ils restent à l’écart de Crédit agricole, Société générale et Dexia.

Investir consacre également un dossier sur le grand retour de la volatilité sur le marché des changes. Après avoir entamé un rallye qui l’a conduit jusqu’aux portes des 1.50, l’euro a nettement consolidé la semaine dernière. Les fondamentaux sont plus solides du coté de la monnaie unique, d’autant plus que le resserrement monétaire opéré par la BCE en avril a accentué l’appréciation de l’euro face au billet vert alors que la Fed ne devrait pas toucher à ses taux avant 2012. En revanche, à moyen terme, les marchés vont s’interroger sur la pertinence de la politique fiscale et monétaire américaine. Car c’est la question des finances publiques qui va véritablement arbitrer entre euro et dollar.

Autre enjeu important sur le forex, la question du yuan. Pékin met en avant les efforts entrepris pour laisser sa monnaie s’apprécié de 5% poussant la devise au plus haut depuis 1993 afin de limiter l’inflation. Les analystes tablent sur une poursuite modérée et lente de l’appréciation du yuan afin d’orienter son modèle vers la consommation intérieure plutôt que sur les exportations.

On passe à un autre sujet, une enquête qui est consacrée à la question de l’inflation et des conséquences qu’elle peut avoir sur les différentes classes d’actifs. D’abord, selon eux, en dessous de 4% d’inflation, il n’y a pas de risque à court terme pour les actions. Certains comme les parapétrolières peuvent même tirer profit d’une hausse des matières premières, et en l’occurrence du pétrole. A priori, les plus touchés sont les obligations, puisque une montée de l’inflation entraine une hausse des taux longs. Selon la rédaction de l’hebdomadaire, il y a plus à perdre qu’à gagner sur les obligations, mais ils vous conseillent de privilégier plusieurs types de titres obligataires. D’abord il vous conseille de vous intéresser aux obligations indexées à l’inflation. Ensuite, dans une optique plus risquée, des emprunts émis par des petites sociétés peuvent retenir l’attention pour leurs beaux rendements.

Restons dans la thématique de l‘inflation et des conséquences qu’elle fait peser sur le secteur textile. En effet, la hausse des matières premières pourrait peser sur la rentabilité alors que certaines valeurs sont déjà bien valorisées. Dans ce secteur, il reste à l’écart de Etam, Barbara Bui, Vet affaires, et fashion bel air. En revanche, il peut être judicieux d’acheter Damartex, Chargeurs, et Lafuma.

Le Revenu consacre son numéro à une autre thématique, le grand retour des OPA qui se sont en effet multipliés ces dernières semaines, parfois avec des primes très élevées. Alors il faut dire que le contexte est propice à la multiplication des ces rachats. Assises sur un trésor de guerre et confrontées à des perspectives économiques peu porteuses, les entreprises sont tentées par la croissance externe pour se développer, d’autant plus que les valorisations sont bon marché. Alors comment identifier et profiter de ces opérations financières ? Premièrement, surveillez les secteurs en vois de concentration, c’est-a-dire, la chimie, les aciers inoxydables, la pharmacie, les maisons de retraites, les éditeurs de logiciels et les équipementiers. Ainsi, l’hebdomadaire vous livre la liste des valeurs opéables à court ou moyen terme, à commencer par Alès group, Aperam, Arkema, Bioalliance pharma, Edenred, infovista, ipsos, Latécoère, Maurel&prom, medica, nexans, osiatis, séchilienne, et Valeo.

Terminons cette revue de presse avec une clé de lecture supplémentaire pour décrypter les marchés ; plus précisément, il s’agit de 6 indicateurs clefs qui vous permettent de mieux appréhender l’environnement économique, scrutés par les opérateurs et qui peuvent inverser une tendance. Le premier d’entre eux est le rapport mensuel sur l’emploi américain, publiés tous les 1ers vendredi du mois. Plus précisément, c’est le rythme des créations d’emplois qu’il faut décortiquer dans la mesure où il donne une indication fidèle sur la solidité de la reprise. Deuxième indicateur à surveiller, le taux de change euro /dollar puisqu’une appréciation trop forte de l’euro nuit par exemple à la compétitive des entreprise européennes. Troisième indicateur, le taux des obligations d’état, et notamment les spreads, c’est-à-dire l’écart des taux souverains entre les pays qui donnent une indication sur le degré d’aversion face à l’endettement des états. Il faut également garder un œil sur les cours du pétrole, et sur l’ISM manufacturier dans la mesure où c’est un indicateur avancé de l’évolution du PIB, du taux de chômage et de l’inflation aux Etats-Unis.

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