Lundi 23 mai

Investir-le JDF s’est interrogé cette semaine sur le décrochage des matières premières et des conséquences qu’il fait peser sur les différents secteurs d’activité. D’abord, avec une baisse de 12% pour le cuivre et de 13% pour le blé à Chicago, peut-on parler de mini krach ou plutôt d’une glissade ? En fait, plus que le décrochage, c’est surtout la volatilité qui domine le marché des matières premières.

La chute de l’argent par exemple, est un cas d’école qui témoigne de la force de frappe de la spéculation. Au départ, le CME, le Chicago Mercantil Exchange a demandé aux investisseurs d’augmenter de 60% les dépôts au regard de leur postions. On a alors assisté à des débouclements de positions massifs qui ont fait littéralement plongé le cours. Parallèlement, Goldman Sachs qui semble faire la pluie et le beau temps sur cette classe d’actif a conseillé à ses clients de prendre leurs bénéfices sur les commodities. D’autre part, les fondamentaux plaident également pour une correction des matières premières avec les inquiétudes sur la sécheresse. Résultats, l’indice CRB qui est composé d’un panier de matières premières a nettement plié ces dernières semaines ; Pourtant, selon la rédaction d’investir, ce repli est à relativiser. Malgré l’effondrement récent, les cours restent encore largement supérieurs à ceux qu’ils étaient il y à 6 mois et devraient rester élevés pour des raisons fondamentales. Avec la sécheresse, l’offre se tarit tandis que la demande qui ne cesse de croitre.

Alors quelles conséquences sur les actions ? Certains secteurs vont profiter du repli des matières premières, à commencer par la distribution et l’alimentation, la santé, l’électricité, boisson, automobile, bien de consommation et utilities. A l‘inverse, les perdants sont les producteurs d’énergie verte, le capital investissement, les équipementiers électrique, les mines, loisir, technologie, pétrole, produits de base, le secteur des médias et pour finir les banques.

Investir consacre également un dossier sur les assureurs qui ont nettement réduits leur exposition aux actions dans une optique de désengagement des actifs risqués au cours de ces dix dernières années. Dans ce contexte, l’obligation reste le placement roi et concentre les deux tiers des investissements des assureurs français, puisque le marché action qui ne représente que 2 à 6% du portefeuille est considéré comme trop volatil. Par ailleurs, une nouvelle directive européenne qui vise à augmenter les fonds propres des assurances, baptisée solvabilité II devrait renforcer cette tendance de fond. Les assureurs ne vont pas supprimer leur exposition aux actions, mais cela pourrait se traduire par des cessions de participations significatives voire majoritaires. Les foncières sont en première ligne puisque les assureurs sont traditionnellement leurs actionnaires. Dans ce contexte, vous pouvez profiter de ces arbitrages en achetant Foncière 6 et 7, Foncières de régions, Silic, Eurazeo et Nexity.

On passe au Revenu qui s’intéresse à l’autre grande thématique du moment, l’inflation. Alors quels placements privilégier pour protéger votre argent ? Le placement immobilier, valeur refuge qui a profité d’une hausse constante depuis 1998. La détention immobilière offre une double protection contre l’inflation avec la hausse combinée des prix du résidentiel et des loyers.

Beaucoup plus spéculatif, vous pouvez investir dans des certificats, des CFD ou des trackers sur les matières premières qui répliquent l’évolution des cours du sous jacent, mais ces produits ultra spéculatif, exigent un suivi minutieux.

Autre option, les gérants spécialisés. Les fonds investis dans des actions de sociétés pétrolières ou minières offrent une exposition plus indirecte.

Autre option pour se protéger de l’inflation, les obligations indexées sur l’inflation. L’inconvénient, c’est qu’elles rapportent très peu en termes réels. Le revenu vous conseille de faire appel à la gestion collective et de faire confiance à un gérant spécialisé qui saura anticiper les mouvements de marché et pourra vous proposer des obligations à taux variable pour leur capacité à amortir les dérapages inflationnistes. Dernier placement à privilégier, l’or, considéré comme le rempart contre l’inflation. Cependant, il faut savoir que l’once, corrigée de l’inflation a subit une perte de pouvoir d’achat sur ces 30 dernières années, car elle devrait valoir 2300$, en dollar constants, contre 1500 aujourd’hui. Cependant, afin de diversifier au mieux les risques il est légitime de consacrer 5% de ses actifs financiers à l’or selon le revenu. Pour du long terme, privilégiez le lingot d’or, stocké dans le coffre d’une banque. Pour du court terme, les trackers est un outil idéal pour profiter de la hausse de l’or.

Et on termine cette revue de presse avec les dix valeurs susceptibles de profiter de la hausse des prix : le revenu retient : ADP, Edenred, Eurotunnel, Eramet, France Télécom, GDF Suez, Total, Hermès, Unibail-Rodamco et Vinci

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