Les marchés actions américains qui avaient lourdement corrigé la veille sur des craintes relatives à la Zone Euro et en particulier à la restructuration de la dette grecque, ont terminé pour la deuxième fois la séance en léger repli, mais cette fois-ci en raison des craintes d’un ralentissement de la croissance aux Etats-Unis que suggèrent les chiffres décevants de l'indice manufacturier de la Fed de Richmond. Le Dow Jones cède 0.2% pour clôturer à 12 356 points, tandis que le Nasdaq recule de 0,46% à 2 746,16 points.
En Asie, le rouge a dominé l’ensemble des places. Le Nikkei perd 0.57% plombé par une chute de 2.3% des exportations, en mars, et de 12.7% par rapport à mars 2010, en raison de la catastrophe qui a frappé le pays. C’est la première chute des exportations enregistrée depuis 16 mois, ce qui a plongé la balance commerciale dans le rouge. Hong Kong lâche 0.83%, Taiwan -0.34%, Bombay recule de 0.84% tandis que Séoul plonge de 1.1%
Les marchés européens, qui avaient bien résisté hier, sont attendus en nette baisse à l'ouverture. La Grèce devrait de nouveau cristalliser les nombreuses inquiétudes des opérateurs sur le risque souverain tandis que l’euro subit des prises de bénéfices ce matin. Sous pression, la monnaie unique recule de 0.7% face au yen, et de 0.44% face au billet vert à 1.4031. Quant à Paris, le CAC pourrait ouvrir sous le seuil psychologique des 3.900 points, un plancher qu'il n'a plus enfoncé depuis la mi-avril, en cédant 0.83% dans les premiers échanges.
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