Jeudi 26 mai

LDC reste amorphe dans les premiers échanges ce matin à 73,60 euros après la publication la veille de ses comptes annuels 2010/2011.

Sur l’ensemble de l’exercice 2010/2011 (clos fin février) le chiffre d’affaires du groupe volailler ressort en hausse de 23,7 % à 2,55 milliards d’euros contre 2,07 milliards sur la même période de 2009/2010. Cette croissance a été soutenue par l’intégration des sociétés « Arrivé » dans la volaille et « Marie » dans le traiteur en année pleine (contre trois mois sur l’exercice 2009/2010).

Dans le détail, le pôle volaille France qui représente 74,2% du chiffre d’affaires de l’exercice, affiche une croissance de 18,5% à 1,90 milliard d’euros. Pour préserver ses marges, le groupe a répercuté la hausse des matières premières sur ses prix de ventes.

Avec l’intégration de Marie, le pôle traiteur de LDC a vu son chiffre d’affaires a été multiplié par plus de deux à 501,9 millions d’euros mais a périmètre constant, l’évolution est plus contrastée avec une hausse du chiffre d’affaires de 1,9%...

A l’international, le chiffre d’affaires progresse de 7,7% à 156,1 millions d’euros (+1,9% à taux de change constant).

Le résultat opérationnel a été largement raboté sur l’exercice 2010/2011. Il affiche un repli de près de 21,8% à 73,6 millions d’euros liée à l’intégration d’une provision de 12,9 millions d’euros liée aux coûts de restructurations engagés dans le cadre des intégrations d’Arrivé et de Marie. Ces éléments ont lourdement pesé sur l’évolution du résultat net part du volailler qui plie de 24% à 47,8 millions d’euros contre 63 millions d’euros sur l’exercice 2009-2010.

Le groupe indique aborder l’exercice 2011/2012 dans un contexte toujours difficile marqué par une tension persistante sur l’ensemble de ses achats (céréales, emballages, énergie, transport...). La prudence est de mise pour le groupe d’autant plus que ses performances seront conditionnées par sa capacité à obtenir les nouvelles revalorisations tarifaires nécessaires sur les pôles traiteur et volaille pour compenser ces hausses de matières ainsi que l’inflation constatée sur ces charges.

Du côté des analystes, Oddo juge que les résultats annuels publiés par LDC sont meilleurs que prévu et relève le discours très prudent du groupe pour son exercice 2011/2012. En effet, LDC souhaiter passer une troisième hausse de prix de 7% mais le courtier met en lumière les incertitudes sur le résultat de ces négociations (timing, ampleur, effet sur les volumes) ce qui le pousse à abaisser de 3% son objectif de résultat opérationnel courant. « Malgré une valorisation modeste, le manque de visibilité et le newsflow défavorable » incitent Oddo rester à l'écart du dossier avec un cours cible de 70 euros.

Pour notre part, nous estimons que les perspectives pour le groupe LDC ne sont guère bonnes puisque les marges pour l’année 2011 pourraient être impactées par l’envolée des prix des matières premières notamment les céréales. Comme tous les groupes agro-industriels, LDC manque de visibilité sur l’évolution du cours de ces matières premières. Par prudence, nous sommes à l’écart sur le titre.

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