A la mi-séance, le CAC 40 est toujours aussi timide et ne grappille que 0,04% à 3 891 points. L’indice parisien ne parvient toujours pas à rallier la zone fatidique de 3 900 points. L’attentisme prévaut sur toutes les Bourses européennes avant les fameux chiffres de l’emploi Outre-Atlantique pour le mois de mai et l’indice ISM des services américains, qui seront publiés cet après midi. Francfort reprend du terrain sur un gain de 0,33%, et Londres grappille seulement 0,04%. L’Eurostoxx est quasiment à l’équilibre à 2 785 points.
Plus forte hausse du CAC 40 Peugeot mène la danse et gagne 2,41% à 28,26 euros suivi de STMicroelectronics qui progresse de 1,19% à 7,53 euros suivi de Michelin qui grimpe de 0,89% à 63,54 euros. Morgan Stanley a par ailleurs maintenu son opinion positive STMicroelectronics, en dépit des déboires du premier client de STM, Nokia, en visant toujours 11 euros par action.
Les bancaires reprennent du poil de la bête : BNP Paribas est en hausse de 0,73% à 52,79 euros, BNP Paribas gagne 0,62% à 40,45 euros ou Crédit Agricole qui s’adjuge 0,58% à 10,41 euros.
Du coté des plus fortes baisses sur l’indice vedette, le tiercé des valeurs à la peine est le suivant : Publicis cède 1,30 % à 37,16 euros, Sanofi qui trébuche de 1,15% à 52,59 euros ou EDF qui baisse 0,96% à 27,73 euros.
Hors CAC, Ingénico bondit de 3,91% à 34,26 euros ou Thales qui flambe de 2,61% à 29,71 euros. L'Etat a imposé un négociateur dans les discussions entre Thalès et Safran à propos d'un échange d'actifs, selon le quotidien « Les Echos ».
Sur le marché des changes, l'euro joue avec les 1,45 à 1,4487 face au billet vert mais cède 0,57% à 116,68 face au yen. La devise de l’Oncle Sam perd 0,49% à 80,55 face à la monnaie nipponne. Le Brent abandonne 0,84% à 114 dollars et le WTI est en baisse de 0,80% à 99,60 dollars. L'once d’or ne bouge pas et se négocie à 1 533 dollars l’once.