Bénéteau figure parmi les leaders mondiaux de la construction de bateaux à moteur et se développe actuellement dans l’habitat de loisir ainsi que l’habitat écologique résidentiel à ossature bois.
Pratiquement les ¾, 73,6% du Ca est réalisé dans les bateaux, à voile et à moteur, ou encore les catamarans. Un quart du CA est réalisé dans les maisons mobiles de loisirs, et ce qu’on appelle les mobiles homes. Avec la conception et la fabrication de maisons à ossature bois l’ambition du groupe est de rendre accessible en terme de prix, un habitat de qualité répondant aux exigences du développement durable.
Sur le premier semestre 2011, le chiffre d’affaire est ressorti en hausse de 22%. Il faut savoir que l’activité de Bénéteau est très cyclique, l’activité « bateaux » étant plus importante au Printemps– Eté qu’en Hiver.
D’ailleurs, le chiffre d’affaires du second semestre est traditionnellement 2 fois supérieur à celui de la première période. On peut donc s’attendre à une forte reprise de l’activité au second semestre 2011 avec un accroissement des ventes dans le secteur « bateaux » mais également dans les ventes de mobiles homes.
L’année dernière, l’Ebitda a progressé de 79% pour un chiffre d’affaires annuel en hausse de 18.2%. Il faut savoir que les ventes de bateaux ont progressé l’année dernière de 16%, tandis que les ventes dans le segment des habitats de loisirs ont bondit de 24.8%. Sa diversification dan l’habitat de loisir et notamment dans la fabrication des maisons en bois, respectueuse de l’environnement s’est avérée être une stratégie payante qui permet de doper les ventes du groupe.
En termes de consensus, 67% sont à l’achat avec un objectif à 17.60euros.
Dans le secteur, le PER moyen est de 28,22 alors que celui de Bénéteau est de 26.5 en 2011 et estimé à 16 pour 2012. Le chiffre d’affaires se paye 1.1 fois la capitalisation. On a une VE sur Ebitda de 7.7 et une VE sur CA de 0.9. La structure financières est solide, le groupe dispose d’une trésorerie de 119 millions d’euros, n’est pas endetté, et a des ratios qui sont loin d’être excessif.
Le titre perd plus de 12.7% depuis le début de l’année, et 3.3% depuis début juin. En revanche sur la semaine, le titre grimpe de 4.5% et de 2.85% à 13.88 euros sans qu’une info ne vienne alimenter la hausse. Un rattrapage qui nous semble légitime étant donnée la valorisation attractive. Pour terminer, nous sommes positifs sur le dossier, avec pour objectif à moyen terme 18 euros.