Comme attendu, le produit intérieur brut britannique a finalement augmenté de 0,5% au premier trimestre, Sur un an, le rythme de croissance a en revanche été révisé à 1,6%, contre 1,8% auparavant
La hausse des exportations explique ce retour à la croissance de l'économie britannique au premier trimestre après un trou d’air sur le dernier trimestre 2010, alors que la flambée des coûts énergétiques et alimentaires a entrainé une érosion des revenus des ménages et une baisse des dépenses de consommation. Des indicateurs qui pèsent sur le sterling qui recule de 0.3% face au dollar et au franc suisse, 0.36% face au yen mais reste stable face à l’euro.
Ensuite, un indicateur un peu inquiétant à regarder, il s’agit de l’indice des prix à la consommation en Italie qui ont légèrement reculé de 0.1% en mai dans le sillage du repli des prix de l’énergie, mais s’inscrivent en hausse de 4.5% sur l’année, une inflation deux fois plus élevée que la limite fixée par la BCE. Un indicateur à mettre ne perspective avec le recul de la confiance dans le climat des affaires qui a perdu du terrain en juin, touchant son plus bas depuis octobre. Ainsi la confiance dans le secteur manufacturier italien est tombée à 100.5 pour le mois de juin, contre 101.1 en mai et un consensus qui tablait sur 101.3
On termine avec la confiance du consommateur allemand qui a contre toute attente très légèrement progressé pour s’inscrire 5.7 contre 5.6 auparavant