Le groupe GDF Suez voit loin, très loin en ayant le regard tourné vers les Amériques. Un contrat est d’ores et déjà signé au Canada et GDF Suez manifeste également un intérêt certain pour continent Sud-Américain. Le français à l’intention de fusionner ses actifs latino-américains avec l’américain Duke Energy. Mais ce dernier point n’est encore qu’au stade des négociations…
GDF Suez North America et sa filiale International Power ont signé un contrat avec la société canadienne Sea Breeze Power pour la « Phase 1 »du projet Knob Hill Wind Farm d'une capacité de 99 MW.
Cet accord entraînera le versement de 12 millions de dollars Canadiens dont 1,86 million de dollars canadiens à la signature et le reste en paiements d'étape, au moment où le projet passera de la phase de construction à la production commerciale. GDF Suez financera l’opération.
Par ailleurs, le journal brésilien Valor Economico rapporte que le groupe français par le biais de sa filiale International Power GDF Suez serait en discussions avec Duke Energy en vue d'une éventuelle fusion de leurs actifs en Amérique latine. Dans le cadre de cette opération, GDF Suez prendrait une participation de 60% à 70% dans la coentreprise, dont la valorisation initiale serait d'environ 30 milliards de reals, soit un peu plus 13,21 milliards d'euros.Duke aurait entre ses mains, le solde du capital c’est à dire les 30% à 40% restants. Cette coentreprise produirait une capacité de 15 000 mégawatts, ajoute le journal brésilien. Valor Economico précise toutefois que les actifs de GDF Suez au Brésil dont la participation dans le barrage hydroélectrique de Jirau et le contrôle de Tractebel
seraient hors champ des négociations. Les actifs de Duke en Amérique Latine feront en revanche partie intégrante de l’accord.
Retour en France cette fois-ci avec les tarifs du gaz dont le gouvernement a prévu de les relever de 3,2% pour les entreprises et ce, à compter du 1er juillet prochain. Les particuliers qui étaient épargnés jusque là pourraient voir la douloureuse s’alourdir à partir du 1er octobre 2011, croit savoir ‘Le Figaro’. GDF pourrait également avoir gain de cause sur ce terrain là. La Commission de régulation de l'énergie estime ainsi qu’ « un gel prolongé des tarifs perturbe le bon fonctionnement des marchés du gaz naturel et fausse les décisions des agents économiques ». Une mauvaise nouvelle pour les utilisateurs individuels mais pas pour GDF Suez dont cette appréciation des tarifs lui sera bien évidemment favorable…
Le titre grimpe de 0,77% à 24,30 euros actuellement en Bourse de Paris. Nous sommes positifs sur GDF Suez, que détenons dans notre portefeuille PEA et maintenons notre objectif de cours de 36 euros.