Le taux d'inflation annuel de la zone euro est resté stable mais se maintient à un niveau élevé en s’établissant à 2,7% en juin 2011, on est donc très nettement au dessus de la ligne rouge fixée par la BCE. Ces données suggèrent que la BCE va probablement relever de nouveau ses taux d'intérêt lors de sa réunion de politique monétaire du 7 juillet, comme elle l'a laissé entendre ; L’euro reste d’ailleurs bien orienté pour se négocier à 1.4475.
Pour la première fois depuis septembre 2009, les prix à la production en France ont baissé en mai, en raison du net repli des prix des produits pétroliers, qui grâce à une baisse de 4.6% ressortent en hausse annuelle de « seulement » 24,3%, contre 31,2% en avril.
Selon l’Insee, l'indice des prix à la production a donc reculé de 0,5% par rapport au mois d'avril et de 6% par rapport au mois de mai 2010, alors qu’il avait augmenté de 0,8% en avril.
En revanche, les prix des produits alimentaires ont poursuivi leur progression en mai, mais plus modérément qu'au cours des mois précédents. Ils ont augmenté de 0,4% par rapport à avril, après une hausse de 0,8% en avril et de 0,6% en mars.
En Allemagne, le nombre de chômeurs est passé sous la barre de 3 millions au mois de juin en Allemagne, ce qui montre une fois de plus que la solide croissance économique du pays s'accompagne de créations d'emplois.
Le taux de chômage est resté stable par rapport au mois de mai, à 7%, ce qui correspond à son plus bas niveau depuis 1999. En données brutes, le nombre de chômeurs a reculé. L’Allemagne compte désormais à 2,893 millions en juin, soit 8.000 chômeurs en juin. Petite déception pour les analystes qui s'attendaient à ce que le nombre de chômeurs diminue de 15.000.
Cependant, une ombre au tableau, les ventes aux détails-outre-rhin, ont dégringolé de 2.8% contre toute attente après avoir progressé de 0.6% en avril signe que la consommation des ménages reste fragile malgré l'éclaircie sur le marché du travail. Ce repli des ventes aux détails contredit la bonne orientation de l ‘indice ifo qui mesure la confiance des consommateurs alors que les économistes tablaient sur une hausse de 0,5%. La faiblesse de la consommation ne fait pas exception en France, avec un repli encore plus marqué de 0.8% en mai.