La croissance de l'activité du secteur manufacturier français a nettement ralenti en juin, comme en témoigne l'indice PMI ressorti à 52,5 pour le mois juin, après 54,9 en mai, soit un repli de 2.4 points ce qui n’est pas négligeable.
En zone euro, l’indice PMI manufacturier est ressorti au mois de juin à 52,0, en ligne avec les attentes, mais ici aussi en fort repli par rapport au 54.6 constaté en mai. Au final, tous les indicateurs indiquent que l’activité manufacturière a marqué un coup de frein en juin dans la zone euro ; La croissance est d’ailleurs la plus faible depuis 18 mois.
En revanche, l’activité manufacturière au Royaume- Uni s’est redressée contre toute attente en juin, avec un Pmi qui s’inscrit à 52.5, contre 52 en mai.
Il n’en va pas de même pour l’Italie qui subit une contraction de son activité manufacturière avec un indice Pmi qui s’écroule sous le seuil fatidique des 50 points, à 49.9 alors qu’il était attendu à 50.7. Les économistes avaient pourtant largement anticipé cet essoufflement de l’économie, étant donné que l’indice s’était inscrit à 52.8 en mai, mais le repli est encore plus sévère qu’on le pensait. C’est donc un sérieux coup de frein de la croissance italienne qui va mettre un peu plus la pression sur le gouvernement pour tailler dans les dépenses budgétaires alors que l’Italie est dans le viseur des agences de notation qui surveillent de près la situation économique transalpine.
L’Allemagne, n’est pas épargné par le ralentissement de la croissance en zone euro. Son PMI, attendu en nette baisse à 54.9, contre 57.7 en mai s’inscrit finalement en deca des attentes à 54.6, une chute de plus de 3 points de l’activité manufacturière.
EN somme, tous les indicateurs vont dans la même direction à savoir que en zone euro aussi, la croissance économique marque un sérieux coup de frein avec un rythme d’expansion le plus faible depuis un an et demi
Des indicateurs moroses qui ont pesé sur l'euro qui pique du nez face au dollar pour s’échanger à 1.4525 contre 1.4550 avant les statistiques. Du coté des marchés actions, les places évoluent en ordre dispersé, mais ne s’éloignent pas de l’équilibre. Le marché parisien résiste bien, en grappillant 0.07% , à 3982 points ;