Cette semaine, Investir-le Journal des Finances se penche sur les résultats semestriels des entreprises américaines du S & P 500
D’après la rédaction de l’hebdomadaire, elles pourraient pour le onzième trimestre consécutif, livrer des comptes supérieurs aux attentes des analystes financiers. Investir anticipe également un bon cru pour les sociétés européennes du Stoxx 600 ou de notre CAC 40. Les investisseurs marchent encore sur des œufs alors que la question de la dette souveraine de la zone euro fait rage et que des signes de décélération de la croissance économique aux Etats-Unis voire en Asie, sont perceptibles. Alors, tous les espoirs des opérateurs reposent sur les prochains résultats trimestriels. Comme à l’accoutumée, le géant américano-canadien Alcoa, sera le premier à ouvrir le bal de des publications outre-Atlantique. Puis, suivront ceux de JP Morgan, Apple et Intel. Tant qu’on reste au dessus des 55% de bonnes surprises, il est fort à parier pour une hausse des indices boursiers en parallèle…Dans 7 cas sur 10, le pari est tenu outre-Atlantique alors que sur le Vieux Continent le seuil est ramené à 50% de résultats supérieurs aux attentes. Et 6 cas sur 10 pour qu’il y ait une évolution positive des indices qui suit. D’après un spécialiste de l’analyse du consensus de marché, les prochaines copies d’entreprises seront stimulantes pour la Bourse et ses indicateurs de tendance puisque leurs charges ont encore baissé et l’effet positif de la baisse du dollar face à l’euro devrait bénéficier aux sociétés américaines et ce malgré un ralentissement de la première économie mondiale. En attendant que ces résultats soient validés, il faudra attendre les publications d’Alcoa ou Intel qui devront tomber très prochainement…
Investir-le Journal des Finances consacre également un dossier sur les valeurs du secteur solaire et propose de faire un tour de piste des sociétés françaises positionnées sur ce marché. La catastrophe de Fukushima ainsi que les prix du baril de Brent qui se maintient au dessus des 100 dollars ont relancé l’intérêt des investisseurs pour ce secteur d’avenir. Le solaire a tellement le vent en poupe que certains projets d’envergure sont déjà dans les tuyaux comme Desertec qui prévoit d’installer du Maroc à l’Arabie Saoudite, un chapelet de centrales solaires et d’éoliennes couvrant d’ici à 2050, 15% des besoins électriques européens ainsi qu’une partie de la consommation des pays d’implantation. L’Europe domine largement le marché du solaire puisque le Vieux Continent rassemble 80% des capacités mondiales photovoltaïques en 2010. La donne devrait changer en Europe alors que le continent pourrait connaître un ralentissement suite à la révision des grilles de subventions dans plusieurs pays pour cause de « bulle solaire ». Le solaire connait une nouvelle ère et prend une dimension industrielle… La performance boursière de ces sociétés sont selon Investir-Le JDF très décevantes et ont accusé une baisse de 30% de leur cours. Sur trois ans, aucune n’a affiché un score positif et la plupart ont vu la moitié voire les trois quarts de leur valeur fondre comme neige au soleil. La rédaction préconise donc de jouer l’essor du solaire via des grands groupes, en particulier les équipementiers dont le photovoltaïque constitue un bon relais de croissance à l’instar de Riber, Saint Gobain ou Arkema.
Le Revenu dresse le bilan du CAC 40 sur le premier semestre 2011. Les six premiers mois de 2011 ont été marqués par une montée en puissance de l’aversion au risque des investisseurs après un début d’année sur les chapeaux de roue…Le sentiment des investisseurs a évolué au gré des craintes et des espoirs suscités par la crise de la dette grecque et la baisse de régime de l’économie mondiale. En mai, le climat économique a également pesé sur les marchés, la croissance économique des pays émergeants, moteurs de l’économie mondiale, ont marqué le pas et les investisseurs ont été tétanisés par un ISM manufacturier américain en berne, traduisant un affaiblissement de la première économie mondiale. Un autre grand point d’interrogation vient troubler la quiétude des marchés : les conséquences de l’arrêt du « QE2 », le programme de rachat des bons du Trésor américain, qui a été un net soutien aux marchés par le flux de liquidités que ce plan a généré. Deux soutiens « microéconomiques » ont empêché les marchés de plonger. Les actions sont peu chères et les publications d’entreprises sont venues en renfort d’un CAC 40 moribond. Les analystes affichent leur confiance pour la suite et visent une hausse de 12% en moyenne des bénéfices pour les sociétés de l’indice vedette parisien. Par ailleurs, le Revenu passe à la loupe les performances des valeurs composant le CAC 40. Les sociétés les plus exposées à la conjoncture ont été malmenées à l’image d’Accor, Lafarge, Arcelor-mittal ou STMicroelectronics. Les bancaires pourtant bien orientées au début de l’année ont souffert de leur exposition à la dette grecque. Les valeurs de rendement ont également déçu, selon l’hebdomadaire en particulier Veolia, Suez Environnement. A contrario, d’autres se sont distinguées à la hausse comme Alcatel-Lucent qui signe la plus forte progression avec un gain de 82,9% sur le semestre à la faveur du redressement de la rentabilité et d’une amélioration de son bilan. EADS n’est pas en reste, profitant de l’effet « Salon du Bourget » A l’inverse, EDF fait figure de lanterne rouge du CAC, sur un repli de 11,7% pénalisé par la défiance des investisseurs concernant le nucléaire.