La Bourse de Paris garde la banane et reste sur une dynamique haussière, alimentée par les valeurs bancaires après l’accord trouvé sur le second plan de sauvetage à la Grèce. A la mi-journée, le CAC 40 prolonge son rebond à la faveur d’un gain de 0,83% pour atteindre les 3 848 points. Après plus de 10 heures d’âpres discussions, les dirigeants européens sont finalement parvenus à trouver une solution pour sauver la Grèce et ainsi éviter la contagion à l’ensemble de la Zone Euro. Les opérateurs plébiscitent également l’implication du secteur bancaire dans ce programme en consentant d’accuser une perte sur leurs obligations grecques. A l’image des places boursières, le marché obligataire s’est nettement détenu. Si l’Europe est parvenue tant bien que mal à trouver une issue favorable, les Etats-Unis restent encore enlisés dans le débat du relèvement du plafond de leur dette souveraine. Par ailleurs, la dégradation du climat des affaires de part et d’autre du Rhin est complètement passée à la trappe. Sur les autres places européennes, le beau temps règne sur également : à Francfort, le Dax gagne 0,71% à 7 342 points tandis que Londres grimpe de 1,09% à 5 963 points.
Sur le front macroéconomique, les commandes à l’industrie se sont appréciées de 3,6% dans la zone euro en mai.
Du côté des valeurs, Accor prend la tête provisoire du CAC 40 et s’adjuge 3,75% à 31,78 euros après avoir annoncé être en négociations exclusives avec Sodexo en vue de lui céder le traiteur Lenôtre pour une valeur d’entreprise de 75 millions d’euros.
Le titre de l’hôtelier est suivi de près par Alcatel-Lucent, qui bondit de 3,42% à 3,69 euros. L’équipementier télécom reprend de la hauteur après la forte chute la veille suite aux résultats médiocres d’Ericsson.
Schneider Electric progresse de 2,12% à 108,20 euros. L’équipementier électrique a signé un accord de partenariat avec NVC Lighting Holding, dont il va prendre 9,2% du capital et vient annoncer le rachat du brésilien Steck, spécialisé dans les produits basse tension pour l’immobilier et l’industrie.
Les bancaires prolongent leur rebond alors que Barclays a relevé l’ensemble du secteur européen de « sous-pondérer » à « pondération en ligne », tandis que Sanford C. Berstein est à « surpondérer ». Crédit Agricole monte de 3,13% à 9,59 euros, BNP Paribas de 1,57% à 49,69 euros, Société Générale est en hausse de 1,78% à 38,75 euros, Natixis s’adjuge 1,22% à 3,41 euros.
Lafarge bondit de 2,67% à 40,80 euros soutenu par une note de Nomura a relevé le cimentier de « alléger » à « neutre ». Par ailleurs ; le broker est par ailleurs passé de « neutre » à « haussier » sur l’ensemble du secteur européen de la construction et des matériaux de construction. Saint-Gobain monte de 2,04% à 42,81 euros, Bouygues de 1,69% à 27,97 euros, Vinci s’adjuge 0,82% à 41,52 euros et Eiffage 3,52% à 42 euros
Le secteur automobile est bien orienté dans le sillage de Volvo qui a fait état d’une forte progression de ses résultats trimestriels. Peugeot engrange 1,80% à 30,05 euros et Renault 1,73% à 37,98 euros.
Sur le marché des changes, l’euro est stable à 1,4402 face au dollar et perd 0,21% à 113,01 face à la monnaie nipponne. Le billet vert cède 0,10% à 78,46 face au yen. Le baril de pétrole reste en hausse avec le WTI progresse de 0,25% à 99,41 dollars et le Brent gagne 0,33% à 117,90 dollars. Le métal jaune se négocie à 1 588 dollars l’once.
