Lundi 08 août

Après la chute de 11% cette semaine et de 18% depuis fin juin, une question nous obsède : Est-ce que le CAC peut encore baisser ? Car depuis maintenant 10 séances, les marchés jouent à se faire peur en anticipant un ralentissement de l’expansion mondiale. Résultat la bourse plonge Alors, comment réagir face à la Bérézina des marchés ?

Première chose, si la reprise économique est si fragile, et qu’elle se rapproche dangereusement de la stagnation, faut-il parier sur un nouvel assouplissement quantitatif qui permettrait de relancer la machine ? Si cette hypothèse improbable avant l’été a gagné en vraisemblance, beaucoup restent persuadés qu’il n’aura pas lieu étant donné que les rendements obligataires grâce aux précédent quantitative easing sont à leur niveau plancher. La mise en œuvre d’un QE3 dépendra avant tout des risques d’un double dip. Si les risques d’une récession de la première économie mondiale grandissent, alors nul ne doute que la Fed mettre en œuvre tous les moyens à dispositions pour soutenir l’économie.

Autre question à se poser, quel impact d’une dégradation de la note des Etats-Unis ? Et bien il pourrait être limité, notamment sur le marché obligataire américain, le plus liquide et jugé l’un des plus sur au monde. Au final, il y a très peu d’alternative aux marchés obligataires américains, un krach sur cette classe d’actifs est donc peu vraisemblable. Cependant, une dégradation aura un impact économique, dans le sens où les conditions financières appliquées aux agents privés pourraient de tendre. La confiance pourrait également fléchir, ce qui entrainerait une hausse de l ‘épargne des ménages au détriment des dépenses de consommation.

EN tout cas la crise souveraine et les risques de récessions ont fait plonger les bourses mondiales. Le CAC renoue avec ses plus bas de 2009/ Alors, est-ce que c’est le moment d’acheter le marché ?

Pas encore selon Investir, qui explique que les risques qui pèsent sur la croissance et sur l’endettement publique pourraient avoir de lourdes conséquences sur les marchés. Les valorisations sont très attractives, puisque les bénéfices attendus pour 2011 ne sont capitalisés que 9.6 fois dans les cours, mais ce n’est pas une raison suffisante pour acheter le marché maintenant. En clair, le marché n’est pas vraiment pas cher mais cela ne suffit pas à justifier un retour à l’achat tant que la situation n’est pas stabilisée, et que la confiance n’est pas revenue.

Il y a quand même quelques opportunités à saisir, investir vous conseille notamment de miser sur les champions de la croissance organique, un profil à privilégier dans des marchés aussi fébriles parce qu’ils offrent une bonne visibilité et qu’ils sont souvent mieux gérés. Le mieux, c’est encore l’alliance subtile entre croissance organique et externe, car ce sont en général celles qui allient les deux qui sont le plus performantes. Mais pour ce qui est de la croissance interne, il faut remplir trois conditions : cibler un marché porteur, innover de façon permanente, enfin, insuffler une culture résolument tournée vers la croissance. Trois conditions qui s’avèrent encore plus payantes quand on est leader sur son marché. Parmi les sociétés qui répondent à ces critères, on peut relever LVMH, SUEZ, AIR Liquide, Publicis, Accor, Danone, Essilor, L’oréal, Michelin ou encore Vivendi qui ont toutes fait nettement mieux que la moyenne du CAC.

Le revenu, quant à lui nous livre sa sélection de valeurs à acheter à contre courant pour profiter de la baisse. Ils sont acheteur de BNP Paribas, et société général pour le secteur bancaire, Michelin et Peugeot pour le secteur automobile, et EDF, France Télécom, Suez environnement pour les utilities et enfin, Saint Gobain.

Les petites capitalisations sur performent en général l’indice CAC. En témoigne l’indice CAC small 90, leur indice de référence qui s’adjuge plus de 6% contre une baisse de 4% pour le CAC.

Parmi ces small caps, certaines sont en pointes dans l’industrie, un secteur en phase de reprise peu concerné pour le moment par les tourmentes boursières.

Le Revenue a choisi pour vous 7 pépites de l’industrie qui interviennent dans des domaines d’activités très spécifiques et qui ont belles perspectives de croissance.

La Première GEA, spécialisée dans les systèmes de perception de péages. Gérard Perrier, équipement électrique et automatisme. Latécoère, tronçons de fuselage et câblage pour avions. Lacroix, panneaux routiers et cartes électroniques. Plastivaloire, pièces plastiques pour l’automobile et produits de grande consommation. Securidev, serrure et systèmes de sécurité et enfin Thermocompact, fils à base d’alliage de métaux pour applications spécifiques.

Ces small caps sont parfois leaders sur leurs marchés et se caractérisent par une forte croissance, souvent à 2 chiffres. Ce sont aussi des sociétés qui ont un bilan solide capable de saisir des opportunités de croissance externe avec une forte implication du mangement. Un seul inconvénient si vous comptez investir dans ces petites pépites, c’est la liquidité qui manque souvent car elles sont peu suivi par les analystes et peu connus. D’où parfois une volatilité irraisonnée et le risque de violents décrochages. Par mesure de sécurité, ils vous conseillent de consacrer entre 5 et 10% de votre portefeuille aux petites valeurs.

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