L’heure est grave outre-Atlantique, les Etats-Unis sont sonnés après la dégradation de la note américaine par Standard and Poor’s, une décision sans précédent pour l’Oncle Sam. L’agence de notation a été la première à dégainer et à rétrocéder la note de la dette américaine d’un cran à « AA+ », assortie d’une perspective négative. Autrement dit, le pays n’est pas à l’abri d’un nouveau coup de semonce de S&P dans les mois en cours. Même si les marchés avaient bien intégré ce scénario depuis des semaines, la décision est loin de tomber à point nommé, les craintes sur la santé de l’économie mondiales sont déjà bien présentes. Son homologue Moody's pourrait lui emboîter le pas en réaffirmant ce lundi qu'elle pourrait elle aussi abaisser avant 2013 la note de la dette des Etats-Unis si les perspectives budgétaires et économiques se détérioraient nettement. Une économie atone comme en témoignent les publications macroéconomiques les plus décevantes les uns que les autres, et ce malgré une amélioration sur le front de l’emploi… Les indicateurs avancés américains évoluent dans le rouge vif cet après midi : le Dow Jones plierait de 1,74% à 11 204 points, le S&P abandonnerait 1,99% à 1 174 points tandis que le Nasdaq rendrait 2%.
Comme en Europe, le calendrier sera vierge ce lundi du côté de l’actualité macroéconomique.
Dollar Thrifty Automotive, a publié un bénéfice net par action légèrement inférieur au consensus de 1,37 dollar à 1,36 dollar au deuxième trimestre (1,35 dollar en données non-GAAP). Par ailleurs, le vendeur de voitures d'occasion américain a dégagé un chiffre d’affaires d'affaires de 395,1 millions de dollars, manquant ainsi le consensus. Les analystes attendaient en moyenne 408,6 millions de dollars de ventes.
National Indemnity Company, la filiale assurance de Berkshire Hathaway se lance dans l’arène pour acquérir le réassureur Transatlantic Holdings pour 3,24 milliards de dollars (52 dollars par action). Le conseil d'administration de Transatlantic ont jusqu’à ce soir pour rendre leur décision.
Bank of America plie de 5,41% avant les premiers échanges à Wall Street. Et pour cause, l'assureur AIG envisagerait de poursuivre Bank of America pour récupérer plus de 10 milliards de dollars de pertes affichées sur des investissements de 28 milliards de dollars relatifs à des titres adossés à des créances hypothécaires. Le titre du requérant plonge également de 5% en pré-séance.
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