Dans le sillage des Bourses européennes, Wall Street devrait suivre la tendance et ainsi poursuivre le rebond. D’après les indicateurs avancés, le Dow Jones ouvrirait en hausse de 1,37% aux portes des 11 000 points à 10 996 points, S&P progresserait de 1,22% à 1 137 points et le Nasdaq s’adjugerait 1,17% dans les premiers échanges newyorkais. La tendance devrait être soutenue par la publication d’ indices PMI flash chinois et des pays de Zone Euro plutôt rassurants. Par ailleurs, la conférence annuelle de la Réserve fédérale américaine à Jackson Hole ce vendredi polarise toute les attentions. Les opérateurs parient sur un nouveau programme de soutien, un QE3 pour voler au secours à une économie américaine à bout de souffle, un espoir qui alimente encore plus le rebond observé sur les Bourses mondiales depuis la veille. Toutefois, la prudence reste encore de mise avec en toile de fond un contexte économique plutôt précaire. Le spectre d’une récession sur le Vieux Contient ainsi qu’au Etats-Unis plane toujours sur les marchés. La moindre information qui indiquerait une dégradation sur ces plans là et la panique repartirait de plus belle…
Un seul indicateur est au programme ce mardi avec les ventes de logements neufs pour le mois de juillet. Elles sont attendues pour 16h.
Apple progresse de 1,14% à 360,50 dollars en pré-séance. La marque à la pomme envisagerait de sortir une version moins chère de son produit phare, l’Iphone 4, selon des informations de Reuters. Selon ces même sources, Apple souhaiterait mettre sur le marché son successeur, l’Iphone 5 dès le mois de septembre prochain.
Toujours au chapitre des valeurs technologiques, Hewlett-Packard achèvera dans les huit à douze prochaines semaines la cession de sa branche « ordinateurs personnels » a annoncé lundi le chef de cette division, Todd Bradley.
Goldman Sachs progresse de 1,21% à 107,80 dollars avant les premiers échanges à New-York. Le directeur général de la banque américaine, Lloyd Blankfein, a engagé Reid Weingarten, un juriste renommé de la place. La nouvelle de l'embauche de ce poids lourd a fait plonger l'action à Wall Street en fin de séance et en après-Bourse, les marchés y voyant le signe que Goldman Sachs se prépare à une rude bataille judiciaire.
Heinz a fait état mardi d'un bénéfice trimestriel en baisse à 235 millions de dollars, soit 70 cents par action, contre 248,6 millions de dollars (76 cents) un an auparavant. Le chiffre d'affaires a quant à lui grimpé de 15% pour atteindre 2,85 milliards de dollars. Le spécialiste du ketchup a accusé le coup en raison des coûts liés à la fermeture de quatre usines et d'une comparaison difficile avec l'année 2010, lorsque le distributeur Wal-Mart faisait la promotion intensive des produits du groupe.