Wall Street devrait mettre un terme à ce mois d’août houleux par une ouverture en territoire positif. D’après les indicateurs avancés, le vert sera de mise à l’ouverture ce mercredi avec un Dow Jones qui pourrait démarrer en hausse de 0,86% à 11 591 points, le S&P progresserait de 0,84% à 1 214 points tandis que le Nasdaq s’adjugerait 0,90%. La bonne orientation des indices américains suit son cours alors que les investisseurs se montrent enthousiastes après les 'minutes' de la Fed. L’institution américaine ne laisse pas la porte fermée à d’éventuelles mesures de soutien à l’économie aux Etats-Unis. Les opérateurs seront très attentifs à l’aube de la publication de plusieurs indicateurs américains majeurs. Juste avant l’ouverture, on apprend que le secteur privé américain a généré moins de poste qu’anticipé. 91.000 emplois en août ont été créés d'après l'enquête mensuelle du cabinet de conseil aux entreprises ADP, alors que les économistes attendaient environ 100.000 créations de postes.
Selon le dernier rapport d’ADP concernant l'emploi privé non-agricole aux États-Unis pour août, la première économie mondiale a créé 91.000 emplois durant la période contre un consensus proche de 100 000 et un niveau de 109 000 en juillet (révisé de 114.000). Les services ont généré 80.000 postes durant le mois d'août, ce qui traduit un 20ème mois consécutif de progression. La production de biens a créé 11 000 emplois, alors que l'emploi manufacturier a détruit 4 000 postes.
A 15h45, sera dévoilé l'indice PMI de Chicago pour ce mois-ci, attendu à 53,8 suivi un quart d'heure plus tard des commandes à l'industrie pour juillet.
Sur le front des sociétés, AT&T a promis de rapatrier 5 000 emplois aux Etats-Unis si les autorités de régulation américaines approuvaient son projet de rachat de T-Mobile USA, filiale de Deutsche Telekom.
Bank of America a gagné la première manche de sa bataille juidiciare contre Deutsche Bank et la filiale crédits immobiliers de BNP Paribas. Les plaintes déposés par les deux entités européennes ont été rejetées. Pour rappel, les deux établissements estiment que Bank of America n'a pas honoré ses obligations sur plus de 1,7 milliard de transactions liées à des crédits immobiliers.
Les autorités américaines mènent une enquête pour déterminer si des accords conclus en Afrique par Oracle, le fabricant de logiciels pour entreprises sont contraires aux lois anti-corruption des Etats-Unis.
