Neopost démarre cette dernière séance en trombes en Bourse de Paris. Le titre s’empare de la tête du SBF 120 à la faveur d’un gain de 9,02% à 55,60 euros, dopé notamment par le relèvement de ses prévisions de ventes pour l’année en cours à l’occasion de son point d’activité.
Le premier fournisseur européen et le deuxième fournisseur mondial de solutions de traitement du courrier a réalisé un chiffre d'affaires consolidé de 249,4 millions d’euros pour le 2ème trimestre de l'exercice fiscal 2011 (clos le 31 juillet 2011), en hausse de 2,2% par rapport au 2ème trimestre de l'exercice 2010. A taux de change constants, le chiffre d'affaires augmente de 7,8%.
L'Amérique du Nord reste le moteur de cette croissance et la situation continue de s'améliorer en Europe. Sur la première moitié de son exercice, Neopost affiche un chiffre d'affaires de 483,6 millions d’euros, en progression de 5,9% hors effets de change.
En Amérique du Nord, le chiffre d'affaires du deuxième trimestre 2011 est en hausse de 7,2%, à taux de change constants, comparé au 2ème trimestre 2010. Neopost explique cette progression par une organisation optimisée et des gammes de produits renouvelées qui permettent au groupe de continuer à saisir les opportunités liées à l'arrivée à échéance d'un nombre important de contrats établis lors des décertifications de 2006 aux Etats-Unis et au Canada (effet écho des décertifications). En France, le chiffre d'affaires du 2ème trimestre 2011 est en petite hausse de 1,2% par rapport au 2ème trimestre 2010.
Neopost a de nouveau rehaussé sa prévision annuelle d'activité et s'attend désormais à une hausse du chiffre d'affaires comprise entre +4% et +6% hors effets de change sur l'exercice contre +3% à +5% auparavant. La marge opérationnelle courante reste attendue entre 25,5% et 26% du chiffre d'affaires.
Du côté de brokers, Oddo réagit positivement à cette publication en réaffirmant son opinion 'achat' avec un objectif de cours ajusté de 73 à 65 euros du fait notamment d'une croissance plus modeste anticipée en 2012 (+2%). Il souligne néanmoins une valorisation historiquement faible.
