Wall Street devrait ouvrir dans le rouge vif pour cette première séance de cotation hebdomadaire. Les indicateurs avancés préjugent un démarrage en territoire négatif : le Dow Jones perdrait 1,46% à 10 789 points, le S&P redonnerait 2,26% à 1 126 points tandis que le Nasdaq plierait de 2,26% dans les premiers échanges à New-York. La place new yorkaise est en passe de capituler elle aussi, dans le sillage de ses homologues européennes qui plient sous le vent de panique des investisseurs sur le devenir de la Grèce. La faillite de la péninsule hellénique ne devient plus une question taboue, elle est prise très au sérieux par les dirigeants européens alors qu’Athènes a indiqué que le pays serait à cours de liquidité dès le mois prochain si la prochaine tranche d’aide ne lui était pas versée incessamment sous peu… Une issue qui semble envisageable au regard des dissensions politiques en Europe pour prendre à bras le corps cette crise, comme l'a illustré la démission vendredi de Jürgen Stark, membre du directoire et chef économiste de la Banque centrale européenne. Autre sujet d’inquiétude, le ralentissement économique aux Etats-Unis et en Europe. Les investisseurs sont restés sur leur faim après la réunion des ministres des Finances et des gouverneurs des banques centrales des sept pays les plus riches de la planète puisqu’au final elle a accouché d’une souris.
Goldman Sachs vient d'ajouter le dossier Oracle, le leader américain des logiciels d'entreprises, à sa liste de "convictions d'achat". Le broker fixe cours cible à 33 dollars sur le dossier.
Broadcom vient d'annoncer ce lundi le rachat du concepteur de semi-conducteurs NetLogic Microsystems pour un montant de 3,7 milliards de dollars ou 50 dollars par action. Le titre Netlogic flambe de plus de 50% en pré-séance.