Jeudi 17 novembre

Quatrième séance de baisse consécutive à Paris qui signe le plus fort repli des places européennes en cédant 1.78%, à 3010 après avoir été testé un plus bas en séance à 3000 points, mais le support a jouer son rôle

A noter que les volumes restent insignifiants depuis début novembre, avec encore aujourd‘hui 2.5 milliards. Ailleurs, les marchés surperforment légèrement avec un repli de 1.07% à Francfort, l’euro stoxx recule de 0.95%, Londres cède 1.49%, tandis que Milan perd 1.07%

Les marchés continuent de déprimer et de s’angoisser face à l’aggravation de la crise souveraine qui est passée à la vitesse supérieure aujourd’hui après les adjudications espagnole et française. Le résultat a été épouvantable pour Madrid qui a emprunté sur 10 ans avec un taux d’intérêt qui frôle les 7%, un niveau jugé insoutenable. L'émission de la France est un peu meilleure que celle de l'Espagne mais dans la foulée l’OAT s'est envolé à 4,01%, un nouveau record.

La tension prend par ailleurs une nouvelle tournure dramatique sur les spreads et les CDS de l’ensemble des pays et des banques, à l’exception bien sur du Bund allemand qui est désormais la seule valeur refuge en zone euro.

Le marché continue de pousser l’Allemagne et la BCE dans leurs derniers retranchements. Mais la chancelière résiste à la pression des marchés, estimant que ‘ les dirigeants politiques se trompent s'ils pensent que la BCE peut résoudre la crise, car seules des solutions politiques le permette ». En clair, l’Allemagne s’obstine à refuser que la BCE interviennent plus massivement pour soulager le marché obligataire ;

Sur le front des valeurs, les banques, dont les CDS augmentent, restent sous pression. Crédit Agricole perd 4.71% à 4,42 euros. BNP Paribas perd 4.62% à 28,48 euros, Société Générale redonne 3,91% à 16.94euros,

Seul Essilor International résiste grâce à son statut de valeur défensive avec un gain de 1.24%.

A l’inverse les cycliques signent les plus fortes baisses, les craintes de récession dans la zone euro plombent le secteur, à l’image de Alstom qui recule de 5.11% ou encore Vallourec -4.92%.

EDF fait de nouveau l'objet de ventes massives le titre perd 5.09%, sanctionné après l'accord PS-Verts sur le nucléaire et plombé par une série de dégradations d'analystes.

Sur le marché des changes, l’euro fait preuve d’une résistance à toute épreuve. Il renoue même avec le seuil des 1.35 contre le billet vert, à 1.3523 sur une hausse de 0.54% et grimpe de 0.46% à 104.06, s’éloignant d’un point bas de un mois contre le yen.

Le billet vert est en baisse contre toutes les devises, sauf l’Aud. Il recule légèrement de 0.1% 76,95 face à la monnaie nipponne.

Du côté du baril de pétrole, le Brent redonne 2% à 109.31 dollars tandis que le WTI plie de 2.06% 100.48 dollars.

L’once d’or corrige et perd 2.11% à 1 737 dollars l’once.

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