Les déclarations se multiplient de la part des dirigeants européens pour s'auto-féliciter de l'accord trouvé. Il aura en effet fallut des mois pour qu'un compromis difficle soit trouvé et accepté de tous. C'est désormais chose faite. Depuis, on assiste à un festival d'auto-congratulation. A commencer par François Baroin qui s'exprimait sur RTL. parès avoir salué le role crucial de Nicolas Sarkozy dans le réunion, il n'a pas hésité à qualifier l'accord d'historique, ajoutant que "les réponses apportées sont exceptionnelles... ce sont des réponses profondes, puissantes, durables qui donnent des garanties à la Grèce d'accompagner dans la durée sa remise à un niveau acceptable".
Francois Fillon n'est pas le dernier. Le couple franco-allemand est la clé pour stabilité zone euro tandis que les fondements d'un vrai fonds monétaire européen ont eté jetés.
Quant au ministre des finances de l’économie grec, Evangelos Venizelos, qualifie le compromis de « pas gigantesque » qui va permettre à Athènes de rembourser ses échéances, préserver la liquidité du secteur bancaire ainsi que la stabilité de la zone euro.Athènes s’en sort plutôt bien, avec un allongement de ses crédits et une baisse de 1 point des taux d’intérêts de la zone euro qui vont s’inscrire à 3.5%. « L’accord permet à la Grèce de retrouver une situation viable, cependant il ne faut pas relâcher nos efforts sur les coupes budgétaires » a estimé le ministre grec des finances. La bourse athénienne salue également le plan de sauvetage avec un bond de 4%, emporté par son secteur bancaire.