Le menu macroéconomique était chargé ce mardi outre-Atlantique puisque trois indicateurs d’envergure se bousculaient au portillon.
Et on commence avec l’indice S&P/Case Chiller relative aux prix de l’immobilier américain. Selon la dernière étude de Standard & Poor's/Case Chiller, les prix américains de l'immobilier sont ressortis stables en mai. En données non corrigées des variations saisonnières et par rapport au mois précédent, les prix ont grimpé de 1% sur les 20 principales zones. L’indice a toutefois dévissé de 4,5% en glissement annuel en mai, une baisse en ligne avec le consensus qui tablait sur un repli annuel de 4,6% et après -4,2% en avril.
Toujours au chapitre de l’immobilier, les ventes de logements neufs aux Etats-Unis pour le mois de juin se sont inscrites en repli de 1% pour atteindre 312 000 unités, soit un niveau inférieur aux anticipations du Marché ! Les ventes étaient en effet attendues à 321 000 unités après 315 000 ventes en mai. Seule consolation, les ventes dans le neuf se sont appréciées de 1,6% par rapport à juin 2010.
Une légère éclaircie du coté de l’indice Conference Board ! Les consommateurs américains retrouvent le moral puisque contre toute attente l’indice progresse à 59,5 contre 57,1 attendu et 58,5 en juin.
Dans les premiers échanges à New York, les indices américains sont ancrés dans le rouge, les opérateurs n’osent pas prendre position alors que la dette américaine reste dans tous les esprits. Le Dow Jones recule de 0,69%, à 12 512 points, tandis que le Standard & Poor's 500 plie de 0,42 à 1 332 points. Le repli est beaucoup moins marqué pour l’indice Nasdaq qui cède 0,20% à 2 836 points.