La crise financière n'est plus limitée aux pays dits "périphériques" de la zone euro, et l'accord conclu le 21 juillet par les chefs d'Etat et de gouvernement n'a pas eu l'effet escompté de rassurer les marchés, a déclaré José Manuel Barroso, le président de la Commission européenne, dans une lettre adressée aux dirigeants de la zone euro.
"Les décisions courageuses du 21 juillet [...] n'ont pas l'effet escompté sur les marchés. Les marchés mettent en lumière [...] par-dessus tout, la communication désordonnée et la complexité et les lacunes du paquet du 21 juillet", affirme J.M. Barroso dans sa lettre. "Il est clair que nous ne gérons plus seulement une crise limitée à la périphérie de la zone euro", a-t-il déclaré.
Dans cette lettre, le président de la Commission appelle également les dirigeants de la zone euro à accélérer le processus de validation au niveau national de l'accord du 21 juillet, et les invite à réévaluer les éléments relatifs au Fonds européen de stabilité financière et au mécanisme appelé à lui succéder.
Les dirigeants de la zone euro se sont mis d'accord le 21 juillet sur un nouveau plan de sauvetage pour la Grèce, d'un montant de 109 milliards d'euros.
Les marchés ont accentué leurs pertes après les déclarations du président de la Commission européenne